Justice

Trois ans de détention pour avoir eu des contacts sexuels sur une fillette de 5 ans

le vendredi 05 janvier 2018
Modifié à 11 h 22 min le 05 janvier 2018
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Alexandre Vézina a été condamné le jeudi 4 janvier à une peine de trois ans de détention en lien avec des accusations de contacts sexuels avec une enfant de 5 ans. L’homme de 33 ans, qui n’a aucun antécédent judiciaire, a avoué s’être livré à des contacts sexuels de 2011 à 2016. Sa victime est une fillette qui était âgée de 5 ans lorsque les agressions ont commencé. Alexandre Vézina a reconnu sa culpabilité rapidement à des accusations d’incitation à des contacts sexuels sur une personne mineure âgée de moins de 16 ans, contacts sexuels sur une personne mineure âgée de moins de 16 ans, d’avoir rendu accessible du matériel pornographique à un enfant et de possession simple de cannabis, puisque lors de son arrestation, il était en possession de 26 grammes de cannabis. Lors de l’exposé des faits, il a été possible d’apprendre que l’accusé s’était livré à des cunnilingus sur l’enfant, qu’il avait exigé de recevoir des fellations et qu’il y a eu des séances de masturbation. À quelques occasions, Vézina a frotté son pénis sur la vulve de l’enfant mais il n’y a pas eu de pénétration. Les délits ont été commis à une quinzaine de reprise. Les juristes impliquées dans le dossier, Me Kim Émond pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales et Me Cynthia Beaumier, en défense, ont présenté une suggestion commune à la juge Marie-Chantal Doucet. Il a aussi été convenu que lors de sa libération, Alexandre Vézina aura pour les 5 années suivantes, l’interdiction de se trouver dans un parc public ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de seize ans ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait, une garderie, un terrain d’école, un terrain de jeu ou un centre communautaire. Également, Alexandre Vézina doit fournir un échantillon de son ADN et son nom est désormais inscrit au Registre des délinquants sexuels, et ce, à perpétuité.