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Tori Beaudoin défonce les planches

le lundi 01 août 2016
Modifié à 0 h 00 min le 01 août 2016
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Du haut de ses 4 pieds 2 pouces, Tori Beaudoin peut passer inaperçu. Toutefois, lorsqu’elle se présente sur la scène pour exécuter un numéro de danse, il est difficile, voire même impossible, de ne pas la remarquer.

Gagnante de la compétition 5678 Show Time, qui s’est déroulée à Tremblant en avril dernier, l’adolescente de 12 ans vient de se distinguer lors de l’événement Danse World Cup, terminant en 3e position dans ce concours où des compétiteurs de partout sur le globe s’étaient donné rendez-vous et où un juge de Los Angeles était d’office.

Ces honneurs peuvent paraître importants, mais Tori Beaudoin en a l’habitude. Bien qu’elle reste modeste, ce n’est pas la première fois qu’elle est couronnée. «Lors de la compétition Hit The Floor qui avait lieu à Gatineau, elle a remporté la première position de sa catégorie en plus de recevoir le prix coup de cœur des juges et ceux de meilleur solo de la fin de semaine pour sa catégorie et meilleur solo de la journée toutes catégories confondues», explique sa mère Krista Gruchy-Beaudoin.

Pour Tori Beaudoin, la danse est un moyen de se défouler, mais aussi de se dépasser. De son propre aveu, la gamine qui souhaite un jour devenir médecin tout en continuant son art, assure qu’elle ne serait pas rendue à un aussi haut niveau sans l’appui et le travail de son entraîneur et idole, Zachary Dopson.

«Je pratique deux heures par semaine avec lui et une dizaine d’autres chez moi, mentionne Tori. Je veux toujours que ça soit difficile et j’aime que Zachary repousse mes limites. Si j’ai envie d’intégrer un mouvement à la chorégraphie, j’en parle avec lui et si c’est possible, on le fait. Par contre, c’est toujours lui qui a le dernier mot.»

Lors d’une compétition, Tori connaît son rang, mais ignore toujours les commentaires des juges puisque ceux-ci sont remis à l’entraîneur. «On en parle ensemble lors de la pratique suivante. Tout est jugé. Autant l’habillement que l’aspect créatif en passant bien entendu par la prestation et la musique», explique Tori.

Les premiers pas de Tori Beaudoin dans l’univers de la danse ont été faits à Salaberry-de-Valleyfield. À l’époque, elle était membre d’une école de danse hip-hop locale. «J’ai dansé dans des troupes, mais je préfère danser en solo, dit-elle. Faire partie d’une troupe, c’est très difficile, car si quelqu’un fait une erreur, ça paraît sur le champ alors qu’en solo, il est possible de le camoufler.» 

Dans ses ambitions, Tori Beaudoin souhaite prendre part de nouveau à la compétition Hit the Floor 2017 qui aura lieu à Niagara Falls. Cette fois, elle sera dans une catégorie supérieure. «Elle va avoir 13 ans donc, elle sera dans une catégorie plus élevée, informe Mme Gruchy-Beaudoin.  Elle devra travailler fort, mais c’est possible qu’elle y parvienne.»

Finalement comme tous les danseurs et danseuses, Tori Beaudoin ne ferme pas la porte à participer à des événements plus prestigieux. «C’est sûr que ça doit être plaisant de danser sur scène avec des artistes comme Rihanna et Beyoncé. Ça j’aimerais sûrement cela», conclut la jeune artiste.