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« Sur le terrain, les gens me reconnaissent » - Claudine Desforges, candidate du Parti Québécois

le jeudi 15 septembre 2022
Modifié à 10 h 04 min le 15 septembre 2022
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Claudine Desforges, candidate du Parti Québécois dans Beauharnois. (Photo Journal Saint-François Mario Pitre)

La figure de la candidate péquiste dans Beauharnois, Claudine Desforges, n’est pas inconnue pour plusieurs, en raison de son implication dans plusieurs organismes communautaires. Sa candidature aux élections du 3 octobre constitue une suite logique.

« J’étais prête, je suis rendue là, mentionne-t-elle en entrevue. Mon agenda est toujours bien rempli, mais pour un défi comme celui-là, il n’y a rien que ne pouvais pas déplacer. Je n’ai réalisé que le lendemain ce que ça représentait, en apercevant ma face sur les affiches électorales. » 

Depuis des années, outre son travail dans le secteur de la santé, Claudine Desforges a toujours donné de son temps pour diverses causes : au niveau syndical, culturel, environnemental et auprès des groupes de femmes, entre autres.

« Sur le terrain, les gens me reconnaissent, j’obtiens de nombreux appuis et les gens sont contents de voir que je me présente comme candidate car ils connaissent mon implication. »

Les services de l’Hôpital du Suroît

Le dossier prioritaire auquel la candidate péquiste souhaite se consacrer est le maintien des services à l’Hôpital du Suroît, notamment le Centre Mère-Enfant. « Les statistiques relatives au nombre de mères monoparentales, de bébés de petit poids, à la population vieillissante et à la croissance démographique de Valleyfield témoignent du besoin de conserver ces services à Valleyfield », fait-elle valoir.

Mme Desforges se réjouit de voir que le CISSSMO a entrepris de réviser ces mesures, à la lumière de l’étude l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) présentée en mai dernier.« Mais nous n’avons encore aucune garantie. » 

Main d’œuvre, logement, environnement et indépendance

Le Parti Québécois a des propositions au sujet de la pénurie de main d’œuvre qui frappe le Québec et la région. Mme Desforges se dit à l’aise avec l’idée de maintenir le seuil d’immigration à 35 000 afin de favoriser une meilleure intégration et francisation des nouveaux arrivants. Dans un contexte où le français est en recul et que les logements sont rares.

À cet égard, elle appuie les demandes faites par plusieurs municipalités pour que le gouvernement facilite la création de logements abordables. Le PQ propose aussi des crédits d’impôts pour les retraités qui reviennent au travail.

Le PQ a aussi des idées en environnement, comme celle de la « Passe climat», qui donne accès à tout service de transport en commun au Québec pour l’équivalent de 1 $ par jour. Elle-même impliquée au sein du Comité ZIP et sur le comité de liaison de l’usine CEZinc, Mme Desforges se dit au fait des diverses facettes de la réalité environnementale.

Mais le projet qui trône au-dessus de tout au Parti Québécois demeure l’accès à l’indépendance nationale, un projet auquel Claudine Desforges a toujours cru sincèrement. « Je suis tombé dans la marmite », dit-elle. Et le fait que le chef Paul St-Pierre-Plamondon l’aie remis à l’avant-plan suscite d’autant plus l’enthousiasme, selon elle, dans l’optique de « s’occuper de nous-mêmes », dans toutes la facettes de notre société.