Culture
Vaudreuil-Soulanges

Spectacles printaniers pour tous les goûts

Il y a 5 heures
Modifié à 13 h 52 min le 30 avril 2025
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Artiste d'envergure internationale, Dominica Merola séduit son public du Québec à l’Amérique du Nord, en passant par l’Europe et Taïwan et sera au Pavillon Wilson le 24 mai. (Photo - Gracieuseté)

La chanteuse québécoise d’origine italienne Dominica Merola est heureuse de revenir dans la région, cette fois pour un concert aux allures printanières, le 24 mai au Pavillon Wilson de Coteau-du-Lac.

«C’est un spectacle joyeux, lumineux, dans lequel les gens vont se reconnaître. Il y a Le Petit Bonheur, Carmen, des pièces aux accents de tango et même Mambo italiano», indique celle qui est tout juste de retour d’une tournée en France où elle a connu un triomphe.

«En plus, le spectacle se donne dans une belle salle. C’est intime et j’aime être près des gens pour qu’ils puissent chanter avec moi. Quand je chante, les gens disent que c’est très vivant et c’est ce que je vais vouloir vivre avec eux», prétend Dominica Merola qui avait offert un concert de Noël à Salaberry-de-Valleyfield lors de la dernière période des Fêtes.

Bien accompagnée

Sur scène, la chanteuse qui offre de nouveaux arrangements à certaines pièces qu’elle livre à la perfection, sera accompagnée de Pierre Grimard au piano-clavier et à l’accordéon et de Mathieu Gagné à la contrebasse. «Ce sont des musiciens fabuleux. Je serai au piano et nous offrirons un spectacle rafraîchissant qui s’appelle D’ici et de Là-bas, pour souligner mes racines du Québec et de l’Italie», explique celle qui offrira des chansons qu’elle a interprétées lors de sa plus récente tournée européenne.

En dehors de la scène, Dominica Merola est épaulée par Yves Lefebvre des Productions Malima. Le Campivallensien connaîtra tout un printemps avec une panoplie d’artistes qu’il produira ici et ailleurs.

Revivre les années 80

Parmi ses protégés, Yves Lefebvre compte la formation The Box qui a fait la pluie ainsi que le beau temps dans les années 80.

Le groupe mythique sera à la Place des Arts le 7 juin pour un spectacle qui s’annonce amusant. «Nous sommes six clowns sur scène, des amis dans la vie. On a du plaisir, on s’amuse et on veut que les gens participent. L’important c’est qu’il n’y ait pas de stress. J’ai donné pour ça dans les années 80. Aujourd’hui, on donne des spectacles pour le plaisir, ça paraît et c’est contagieux», indique Jean-Marc Pisapia, le chanteur du groupe, mais aussi le seul survivant de l’équipe d’origine.

Lucide, il lance que comme tous les groupes de l’univers, 80% du matériel n’est pas si bon, mais que le 20% qui reste a bien résisté. «Parfaitement et on les fait en spectacle et les gens aiment ça. Au début du show, on fait du nouveau, mais en deuxième partie, c’est la musique des années 80 et les gens embarquent», déclare le chanteur qui habite maintenant les Laurentides.

Un public renouvelé

Si, comme l’auteur de ces lignes, le public est constitué de gens de plus de 50 ans qui ont vécu leur adolescence en écoutant Closer Together, Ordinary People ou L’Affaire Dumoutier (Say To Me), le public s’est rajeuni et les salles accueillent des adolescents depuis la dernière décennie. «C’est devenu intergénérationnel, les adolescents et même des plus jeunes de 8, 9 et 10 ans viennent chanter et danser. Ils nous attendent à la fin des spectacle», conclut Jean-Marc Pisapia qui compte sur la même bande depuis 20 ans maintenant. Parmi les nouvelles venues, il compte sur Isabelle Lemay, comme choriste, qui chausse les souliers de Sass Jordan et de Martine St-Clair, bien présentes dans les «eighties».