Opinion

S'habiller propre

le mardi 11 août 2015
Modifié à 0 h 00 min le 11 août 2015
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Durant mes vacances, j'ai eu la chance d'assister au mariage d'un couple d'amis. (Meilleurs vœux encore Julie et Mathieu) Mon dilemme était le suivant: on s'habille comment pour une telle occasion ?

L'expression s'habiller propre est vraiment galvaudée à mon avis. D'ailleurs, ce n'est pas parce que je ne porte pas de veston ou de cravate tous les jours que je suis habillé sale.

Il y avait aussi les habits du dimanche ou le costume de messe. De un, je mets des vêtements sept jours par semaine et de deux, ça fait un sacré bail que je n'ai pas mis les pieds dans une église.

Bref, je voulais quand même avoir l'air plus chic. J'ai donc remisé la casquette et mes souliers loafers. C'était un départ.

Ensuite, autre grand débat du monde de la mode masculine: cravate ou nœud papillon ? À mon avis, celui qui a inventé le nœud de cravate avait vraiment beaucoup de temps libre devant lui. Bon, mon père le réussirait les yeux fermés, la tête à l'envers et pourchassé par des crocodiles, mais moi, incapable. La seule cravate que j'ai, celle qui dort dans mon garde-robe, conserve le nœud fait par mon père il y a une douzaine d'années. J'ai donc opté pour le nœud papillon.

Souliers noirs, chemines noires, pantalons noires avec de fines lignes verticales blanches, je pense m'en être pas trop mal sorti.  Mais je dois avouer que j'ai légèrement angoissé avec ma tenue. (30 ° C en plus d'humidex, est-ce que le veston était de mise ? – Je cherche encore la réponse.)

Certains passent beaucoup de temps devant le miroir pour voir si les couleurs sont bien agencées, si le pantalon tombe bien ou si la boucle de chemise est en ligne droite avec le nombril. Vous comprendrez que ce n'est pas mon cas.

Sauf qu'à une époque où les gens divorcent plus qu'ils n'unissent leur union, c'est peut-être la seule occasion que j'aurai d'être invité à un mariage. Je voulais donc m'assurer de faire ça comme il faut. Mais en même temps, est-ce qu'il y avait une façon de mal faire ?

La mère du marié semble m'avoir aimé, je pense que j'ai réussi mon coup !