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Salaberry-de-Valleyfield fière de sa culture

le vendredi 29 septembre 2017
Modifié à 10 h 10 min le 29 septembre 2017
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Salaberry-de-Valleyfield a dévoilé sa nouvelle politique culturelle le mercredi 27 septembre à l’édifice Jean-Besner à Salaberry-de-Valleyfield. La première politique culturelle de Salaberry-de-Valleyfield a été adoptée en 2008. Ce qui fait dire à Pierre Crépeau, directeur de la vie culturelle à Salaberry-de-Valleyfield qu’il s’est coulé beaucoup d’eau sous le pont depuis son implantation. «La première politique a permis de créer un poste permanent à la culture, affirme M. Crépeau. Par la suite, les choses ont déboulé. Il y a eu une explosion de projets.» Pierre Crépeau explique que deux importantes réalisations culturelles ont vu le jour en 2011 et 2013. «Je ne peux passer sous silence la création du MUSO en 2011 et la sauvegarde du pont Jean-de-La Lande en 2013. Ce sont de belles réalisations culturelles.» M. Crépeau indique au passage qu’à Salaberry-de-Valleyfield l’art ornemental s’est développé grandement. «On peut penser à Neptune, situé face à l’usine de filtration ou bien Transition qui a été érigée au centre du carrefour giratoire», image le directeur de la vie culturelle à Salaberry-de-Valleyfield. Rappelons cependant qu’à l’origine, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield avait décidé de détruire le pont Jean-de-La Lande lors de son démantèlement, en marge de la réouverture du Vieux-Canal. La Ville a toutefois changé son fusil d’épaule à la suite des pressions exercées par un passionné d’histoire auprès de la ville et de Québec, afin de faire reconnaître l’aspect patrimonial du pont construit il y a 122 ans. Denis Lapointe émotif Présent lors du dévoilement, le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe était visiblement ému lorsqu’il a pris la parole. Pour celui qui quittera sa fonction de premier magistrat le 5 novembre prochain, les connaissances, l’expression et la mémoire sont les trois éléments qui trônent en maître dans le cadre de la politique culturelle de Salaberry-de-Valleyfield. «La culture, c’est de s’assurer l’épanouissement des citoyens, insiste le maire Lapointe. Je profite de l’occasion pour mentionner la présence d’une délégation provenant de la Chine aujourd’hui et pour indiquer que le Festival des arts 2018 pourrait être à saveur internationale.» Agissant comme maître de cérémonie, Jean-Pierre Leduc, ancien directeur général de Valspec et comédien, a insisté pour remercier chaleureusement Denis Lapointe d’avoir été un défenseur de la culture à Salaberry-de-Valleyfield. La nouvelle politique culturelle a été adoptée le 24 janvier dernier par les membres du conseil municipal. Son objectif central est d’assurer l’épanouissement du citoyen par le savoir, la mémoire et l’expression puisque la culture précède et influence toute action de développement.