Saint-Timothée: la politique de père en fille chez les Amesse

Le conseiller Normand Amesse appuie sa fille Stéphanie au siège électoral de Saint-Timothée. (Photo Journal Saint-François - Archives)
La campagne électorale municipale se veut particulière cette année dans le district Saint-Timothée, alors que le conseiller sortant Normand Amesse annonce son retrait de la vie politique et que sa fille Stéphanie se porte candidate.
Normand Amesse a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il prenait sa retraite de la politique municipale, après 28 ans d’implication; cela représente sept mandats de conseiller municipal, dont deux à la Ville de Saint-Timothée et cinq à Salaberry-de-Valleyfield.
Après avoir complété deux mandats à l’ancienne Municipalité de Saint-Timothée, Normand Amesse a siégé au conseil provisoire menant au regroupement municipal avec Valleyfield et Grande-Ile, avant de prendre une pause. Il a ensuite été élu en 2005 dans le district Saint-Timothée à Salaberry-de-Valleyfield, puis réélu en 2009, 2013, 2017 et 2021.
Ses 25 années en politique avaient d’ailleurs été soulignées par la Ville en mai 2023.
«Notre quartier a changé par le développement du Parc régional des Iles de Saint-Timothée, nos parcs de voisinage, nos infrastructures sportives, le programme de maintien de voirie dans nos rues, et par la création d’un écoparc, rappelle-t-il. J’ai été impliqué dans plusieurs dossiers d’envergure comme celui de la carrière Dolomite, en plus de participer à la transformation de notre ville qui connaît un essor remarquable.»
Stéphanie Amesse candidate
Sans surprise, M. Amesse donne son appui à sa fille, Stéphanie Amesse, candidate au scrutin du 2 novembre prochain. «Elle s’est impliquée, avec intérêt, dans mes dernières campagnes électorales. Elle possède toutes les qualités pour assurer une relève compétente, à la hauteur de la tâche à accomplir.»
Celle qui a été enseignante puis conseillère pédagogique, dit avoir été grandement inspirée par son père. «Par son exemple, j’aspire à faire la différence, tenir compte de vos préoccupations et faire preuve d’intégrité. J’ai un nom de famille établi en politique municipale qui vient avec une confiance que je ne prends pas pour acquise. Je souhaite maintenant me faire un prénom, en faisant mes preuves et en apportant ma couleur et mes idées.»
Elle mentionne que son travail quotidien auprès d’adultes confrontés à de multiples enjeux (logement et qualité du milieu de vie, conditions de travail, intégration sociolinguistique, accès à différents services, etc.), est un des facteurs qui a contribué à son désir de s’impliquer comme citoyenne.