Actualités
Sports

Rosalie Lalonde confiante de bien faire à Tokyo

le jeudi 29 juillet 2021
Modifié à 0 h 00 min le 29 juillet 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Après une année satisfaisante en Alabama, Rosalie Lalonde s’apprête à défendre à nouveau les couleurs du Canada, cette fois à Tokyo. (Gracieuseté)

Alors que se déroulent les Jeux olympiques de Tokyo, Rosalie Lalonde de Saint-Clet admire avec impatience les exploits de ses compatriotes.

La jeune athlète de 24 ans prendra la direction du Japon dans les prochains jours afin de prendre part aux Jeux paralympiques. Il s’agira de la deuxième présence de la Soulangeoise après sa participation aux compétitions de basketball en fauteuil roulant en 2016 à Tokyo. « J’ai bien hâte. Même si les Jeux ont été repoussés d’un an, je me sens confiante. J’ai un plus grand rôle au sein de l’équipe et cette fois je sais à quoi m’attendre », explique la jeune prodige qui se trouve entre-temps à Toronto depuis le 1er mai. Elle s’entraîne avec l’équipe depuis plusieurs semaines. Afin de peaufiner leur préparation.

Une équipe remplie d’espoir

Rosalie Lalonde mentionne que cette fois le Canada a faim. « On a eu peur jusqu’au début de l’été que les Jeux soient à nouveau reportés. Mais maintenant on sait qu’on y va et que nous avons de beaux espoirs de médailles », affirme l’athlète qui devrait s’envoler vers Nagoya au Japon le 13 août. « C’est le plan A. Nous partirons de Detroit pour faire halte là-bas. Il faut s’ajuster au changement d’heure pendant une semaine. Ensuite nous allons nous rendre à Tokyo », explique-t-elle.

Les Jeux paralympiques d’été à Tokyo auront lieu du mardi 24 août au dimanche 5 septembre. « Ce sera un peu différent de ma première expérience. La famille ne peut pas venir. Ils vont regarder ça à partir de la maison à Saint-Clet. On va là pour jouer nos matchs et après on quitte. Néanmoins, de retourner aux compétitions internationales, il y a quelque chose de grand », estime Rosalie Lalonde.

Une année de sport

La brillante athlète se compte somme toute chanceuse d’avoir pu continuer à pratiquer son sport au cours de la dernière année. « J’ai eu une belle saison avec l’Université de l’Alabama. Nous avons fini premières dans la Ligue. En plus j’ai gradué. Disons que ça finit sur une belle note », lance la détentrice d’un baccalauréat en développement humain et de la famille.

C’est donc confiante qu’elle tentera d’enfiler les paniers à Tokyo. « Je ne suis pas la plus âgée de l’équipe, mais j’ai une belle expérience. Quant à l’après-jeux, on verra », conclut celle qui veut vivre l’expérience à fond de train.