REVUE 2022 - Valleyfield accentue son développement commercial et industriel

Les trois parcs industriels que compte Salaberry-de-Valleyfield affichent pratiquement complet, une rareté qui a fait décupler la valeur de ces terrains. (Photo Journal Saint-François- Mario Pitre)
La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a connu d’importants investissements en 2022, notamment au centre-ville de même que dans ses parcs industriels.
À la mi-mars, l’ancienne caserne du centre-ville accueillait les médias pour l’annonce de l’entreprise Capital Maurice qui a entrepris la transformation de l’immeuble pour y accueillir ses bureaux de même que deux restaurants.
Du même coup, le maire Miguel Lemieux a entrepris un «strip tease» des nouvelles enseignes commerciales appelées à s’établir au centre-ville, dans le cadre d’une campagne appelée C’est ici & maintenant . Certains commerces ont déjà ouvert leurs portes et d’autres sont à venir.
Pour encourager les investissements privés au centre-ville, la Ville a lancé un nouveau programme de crédit de taxe foncière et a pu aussi compter sur une contribution financière de 800 000 $ annoncée en juillet 2021 par le gouvernement québécois pour la relance commerciale du centre-ville.
Des parcs industriels complets
Par ailleurs, les trois parcs industriels que compte Salaberry-de-Valleyfield affichent complet cette année, où quelque 4,5 millions de pieds carrés de terrains industriels sont actuellement en construction.
Plusieurs de ces nouvelles entreprises ont choisi de déserter l’île de Montréal en raison des grands chantiers autoroutiers qui affecteront sérieusement la fluidité du transport de marchandises.
Incidemment, certaines entreprises qui font ce choix entraînent avec elles une bonne partie de leurs employés, qui retrouvent ici des résidences moins chères que sur l’île de Montréal ou qui veulent se soustraire aux heures passées dans le trafic.
« Depuis 5 ans, le prix des terrains industriels à Valleyfield est passé de 40 cents du pied carré à 10 $ du pied carré… On reçoit encore 2-3 téléphones par jour pour des demandes de terrains. Mais on souhaite maximiser ce dont on dispose déjà avant de procéder à des demandes de dézonage agricole », indiquait au Journal le directeur du Développement économique de la Ville, Stéphane Billette.