Rétro 2018 - La MRC du Haut-Saint-Laurent dans le rouge de 1,07 million $

Déficit accumulé de 1 078 000 $, demande de prolongation pour l’adoption du budget, départ précipité à la retraite du directeur général, insatisfaction des élus en lien avec le gestion financière… bref, l’année 2018 commence bien mal à la MRC du Haut-Saint-Laurent. Le pot aux roses est découvert le 17 janvier lors de l’assemblée mensuelle du conseil des maires lorsque le directeur général en poste, François Landreville réagit au refus des édiles municipaux d’augmenter la marge de crédit de la MRC, de 1,5 million à 2 million $. «Qu’est-ce que je fais?», lance le DG en place depuis 1990. Dès le lendemain, M. Landreville fait parvenir au conseil exécutif une lettre dans laquelle il annonce son départ à la retraite pour des raisons familiales. Les dirigeants de la MRC doivent se tourner vers la Fédération des municipalités du Québec pour trouver un remplaçant sur une base intérimaire. «Il faut stopper l’hémorragie et redresser les finances», reconnaît la préfète de la MRC et mairesse de Sainte-Barbe, Louise Lebrun, qui attribue le manque à gagner à trois éléments principaux : les frais d’expropriation du Site Droulers, les opérations déficitaires du Taxibus et un certain laxisme au sein de l’administration. Laurent Lampron devient DG par intérim et en mai, il est convenu que le redressement des finances passera d’abord par l’abolition de 5 postes pour une économie annuelle de 400 000 $. Par la suite, la grille tarifaire du Taxibus augmente de 100% et le Centre local de développement (CLD) est aboli.

Par Denis Bourbonnais