Faits divers

Réseau de vente de drogue démantelé à Beauharnois

le mardi 27 février 2018
Modifié à 15 h 55 min le 27 février 2018
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Michel Thibault - Gravité Média - La police de Châteauguay a démantelé, le jeudi 22 février, un réseau de vente de drogue qui opérait à partir d’un bar de Beauharnois. «C’est un de nos bons coups», a affirmé l’inspecteur René Beauchemin lors de la présentation du bilan de l’opération, mercredi, dans une salle du poste de police de Châteauguay, en compagnie du lieutenant détective Patrick Leclair. Des petits sachets bleus et blancs, des sacs contenant de la poudre blanche et des billets de banque couvraient une table à proximité. Table sur laquelle veillait la policière Karine Saumier. C’étaient les fruits de perquisitions menées à six endroits à Beauharnois, cinq résidences privées et le bar Le Pic, a indiqué l’inspecteur Beauchemin. «Nous avons saisi 1,2 kg de cocaïne prête à revendre, d’une valeur de 100 000 $, et 15 000 $ en argent canadien», a affirmé le lieutenant détective Leclair. Cinq arrestations Cinq personnes ont été arrêtées lors de l’opération. Mario Péladeau, 46 ans, de Beauharnois, est accusé de possession de stupéfiants pour en faire le trafic, trafic de drogue, possession d’argent provenant de la criminalité et bris de probation en semblable matière. Sabrina Racine, 30 ans, de Beauharnois, est également accusée de trafic de stupéfiants. Les deux sont détenus depuis leur arrestation. L’enquête sur remise en liberté de Racine est prévue le jeudi 1er mars, celle de Péladeau le 8 mars. Trois autres personnes arrêtées ont été remises en liberté sous promesse de comparaître. [caption id="attachment_44685" align="alignnone" width="521"] L’inspecteur René Beauchemin et le lieutenant-détective Patrick Leclair. (Photo:Le Soleil de Châteauguay Michel Thibault)[/caption] Lié au crime organisé La vente de stupéfiants s’effectuait à différents endroits, à partir du bar, selon l’inspecteur Beauchemin. Il a confirmé que les activités étaient liées au crime organisé. «C’est toujours lié à une organisation criminelle quelconque. Ça ne peut pas se faire au niveau local, il faut être cautionné par un groupe», a-t-il spécifié. Il a indiqué ignorer à quelle organisation pouvaient être liés les accusés. Grâce au public La rafle du 22 février constituait la deuxième phase d’une enquête baptisée «Garage». La première a eu lieu le 27 juin 2017. Les policiers de Châteauguay, d’autres municipalités et de la Sûreté du Québec y avaient participé. 12 perquisitions avaient alors mené à des saisies de drogue et d’armes ainsi que onze arrestations. L’inspecteur a souligné combien des informations provenant de citoyens de Beauharnois avaient été utiles à la police. «C’est la collaboration du public qui est la clé du succès», a-t-il fait part. Belle figure En 4 ans, la police de Châteauguay a saisi pour 135 000 $ de biens provenant de crimes. «Ça peut sembler insignifiant comparé à Montréal mais si on se compare à des services de niveau 2 semblables comme Repentigny et Blanville ont fait très belle figure», a mentionné René Beauchemin.

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