Quel avenir pour les patinoires extérieures ?

Salaberry-de-Valleyfield et Coteau-du-Lac ont entrepris une réflexion sur l’avenir de leurs patinoires extérieures. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)
Les temps sont durs pour les amateurs de hockey et de patinage parce que les glaces extérieures sont molles, voire inexistantes. Les changements climatiques forcent les Villes à réfléchir sur ces infrastructures récréosportives qui semblent appartenir aux vestiges du passé.
Les 14 patinoires et le sentier glacé du parc Salaberry ont accueilli les patineurs 7 jours cette saison en date du 29 janvier. L’an dernier, la période d’ouverture s’était échelonnée du 29 décembre au 5 mars et avait permis 44 jours de patinage. La Ville estime que l’ensemble des patinoires accueillait 150 personnes par jour.
La Ville dispose aussi de trois arénas. Des infrastructures qui sont largement occupées, mais sur lesquelles la Ville compte tout de même. «Nous veillons à ouvrir le maximum de plages horaires pour la pratique du patinage libre, de hockey libre et de bâton rondelle, a expliqué Valérie St-Onge, conseillère en communication à Salaberry-de-Valleyfield. Une réflexion d’optimisation des heures de glace en fonction de la nouvelle réalité extérieure et des besoins citoyens est en cours.»
Cette analyse s’accompagne d’investissements pour la mise aux normes des arénas. «Une fois les travaux et les horaires des arénas complétés, nous serons en mesure de réévaluer la nécessité d’acquérir une patinoire extérieure réfrigérée», a poursuivi Mme St-Onge.
Un appel d’offres pour louer une patinoire réfrigérée pour le parc Sauvé à l’occasion du 150e anniversaire de la Ville n’a pas porté fruits. Les coûts de location et d’entretien ont été jugés trop élevés.
Coteau-du-Lac en réflexion
En date du 29 janvier, les deux patinoires et l’anneau glacé à Coteau-du-Lac avaient été ouverts pour sept jours seulement.
Marie-Claude Côté, directrice des communications, des loisirs et des relations avec le milieu, avance que ce sont surtout des familles et des jeunes usagers qui viennent profiter de ce plaisir d’hiver.
En 2023, la saison a aussi été courte. La mise en place et l’entretien des patinoires extérieures ont coûté 26 000 $, incluant les salaires.
Avant d’avoir ces données en main, Coteau-du-Lac avait déjà diminué le nombre de glaces sur son territoire.
Récemment, la Ville a déposé une demande de subvention pour la construction d’une patinoire réfrigérée. «Au programme triennal d’immobilisation (PTI) 2024 figurent les frais liés à la réalisation de plans et devis pour une patinoire réfrigérée, ajoute-t-elle. Il faut bien noter que ces étapes n’engagent en rien la Ville à réaliser un tel projet, qui dépendra notamment des coûts de réalisation et des sources de financement possibles.»