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Les propriétaires du Club Frontière réclament 1 M $ à Rivière-Beaudette

le jeudi 09 novembre 2017
Modifié à 14 h 16 min le 09 novembre 2017
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Les propriétaires du Club Frontière exigent plus de 1 M $ à la municipalité de Rivière-Beaudette. Ils souhaitent aussi préserver leur droit acquis de reconstruire sur le site de la rue Principale là où le cabaret à caractère érotique a été endommagé par un incendie le 30 avril 2016. Telle est la demande déposée à la Cour supérieure par les demanderesses, les compagnies 6617085 Canada inc, Carussol inc et Gilles Rousso. La somme exigée est expliquée pour une perte d’achalandage (100 000 $), perte de gains passés et présents (250 000 $), dommages au bâtiment (500 000 $) et dommages matériels (200 000 $). Rappelons que le Club Frontière a été victime d’un incendie le 30 avril 2016. Le Bureau régional d’enquête de poste de Vaudreuil-Soulanges Est a révélé que le feu aurait pris naissance dans un panneau électrique au sous-sol. La réglementation municipale de Rivière-Beaudette accorde à l’occupant un délai de six mois pour reconstruire afin de conserver son droit. Or, la municipalité omettrait, négligerait ou refuserait d’émettre un permis de construction selon le document présenté en cour. «Le mandataire des défenderesses, Cédric Dagenais, soutient qu’il a fourni les documents requis pour l’émission d’un permis de construction, avant sa perte de confiance envers les représentants de la demanderesse», peut-on y lire. Document qui ajoute que le maire Patrick Bousez :«a tout fait pour empêcher la reconstruction de la partie incendiée de l’immeuble dans le délai réglementaire de six mois. » Le maire aurait aussi été hostile envers le projet en plus d’avoir employé un langage indigne d’un élu envers des citoyens avance-t-on dans le document. S’ajoutent aux demandes expliquées plus haut, l’émission d’un permis de construction dans un délai de trois jours et de restaurer le zonage antérieur où se trouvait le Club Frontière. Les pompiers critiqués Les défenderesses allèguent que le travail des pompiers n’auraient pas été fait dans les règles de l’art lors de l’incendie. Les premiers sapeurs ne seraient arrivés que 45 minutes après la signalisation de l’incendie dotés de camion sans eau et sans le bon embout pour le tuyau d’arrosage. Plus loin dans le document, on indique que les pompiers auraient perforé la toiture, une manœuvre jugée inutile qui aurait favorisé la propagation du feu. Ils auraient aussi dû attendre 1 h 25, soit le temps qu’Hydro-Québec coupe l’électricité, avant de commencer à combattre l’incendie. «Ces longs délais et l’incompétence des pompiers ont considérablement augmenté les dommages subis par l’immeuble par la défenderesse 6617085 Canada inc», est-il présenté à la cour. Le document mentionne aussi que 2000 $ en argent comptant, laissés dans une enveloppe dans le bureau du patron a été dérobé tout comme une tirelire rose en forme de cochon lors de l’intervention. Sur le même sujet Le dernier bar de danseuses de la région part en fumée Un feu de nature accidentelle Le Club Frontière pourrait rouvrir dans la partie existante