Économie

Projet de 2 M$ pour transformer l’ancien poste de police

le mardi 07 mai 2019
Modifié à 20 h 57 min le 29 mai 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le conseil municipal de Salaberry-de-Valleyfield a entériné une promesse d’achat soumise par un promoteur privé afin de transformer l’ancien poste de police du 47, rue Nicholson, en un futur établissement commercial. Une résolution a été adoptée en en sens lors d’une assemblée spéciale du conseil tenue le mardi 7 mai. Du même coup, Les Immeubles Bouchard-Drouin s’engagent à investir plus de 1 M$ pour mettre l’édifice aux normes, alors que l’investissement global devrait atteindre les 2 M$. L’entreprise s’engage également à payer le prix d’achat de 100 000 $ avant de pouvoir commencer les travaux, ce qui devra se faire d’ici les 12 prochains mois. Le rôle d’évaluation municipale établit la valeur de l’immeuble à un peu plus d’un million $ dans son état actuel. « La Ville était à la recherche d’un projet structurant et durable susceptible de contribuer à la croissance et à la vitalité du centre-ville. L’analyse de la proposition, particulièrement des vocations commerciales au rez-de-chaussée qui inclut boutiques, café et resto-bar, nous a convaincus d’aller de l’avant », a expliqué le maire, Miguel Lemieux. Le second étage de l’immeuble fera place à des logements, a indiqué le maire, tout en précisant qu’il s’agissait d’une promesse d’achat et que la propriété demeurait toujours en vente tant que le projet n’ira pas de l’avant officiellement. Quant à la tourelle qui servait autrefois au séchage des boyaux d’arrosage des pompiers, les plans préliminaires de l’architecte Michel Laniel en font un observatoire ouvert au public. La vente éventuelle de l’ancien quartier général de la SQ Beauharnois-Salaberry permettra à la Ville d’économiser annuellement 28 000 $ en dépenses d’entretien en plus de rapporter au moins 35 000 $ en taxes, pour un gain donc d’au moins 60 000 $ par année, estime-t-on. [caption id="attachment_62607" align="alignnone" width="486"] Cette esquisse donne un aperçu des transformations envisagées au bâtiment. (Photo Michel Laniel Architecte)[/caption] « Cette transaction permettra aux contribuables d’éviter d’avoir à défrayer eux-mêmes les coûts de rénovation de ce bâtiment patrimonial, tout en ayant la chance de bénéficier d’un centre-ville dynamisé », conclut Miguel Lemieux. Celui a fait également savoir qu’une fois les travaux terminés, une place publique serait aménagée entre cet édifice et l’hôtel de ville. Construite en 1932 cette bâtisse tout de brique a logé durant une soixantaine d’années les services de police-incendie municipaux avant de servir uniquement pour les services policiers de la Ville, de la Régie Régionale des Riverains, puis de la Sûreté du Québec. Au cours des dernières années, La Factrie, café culturel y a organisé des jeux d’évasion ouverts au public. [caption id="attachment_62608" align="alignnone" width="455"] (Photo Michel Laniel Architecte)[/caption]