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Près d’un demi-million en taxes impayées

le jeudi 04 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 04 juin 2015
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Annoncé comme un compte de taxe en souffrance de plus de 100 000 $ dans un premier temps, le Journal a appris que la dette des Centres Sportifs de Salaberry-de-Valleyfield en lien avec l’aréna Salaberry se chiffre plutôt à 455 000 $.

Selon le rôle d’évaluation disponible sur le site internet de la Ville, le montant annuel de la taxe foncière pour l’aréna Salaberry est de 129 103.38 $. Donc, il est permis de croire que depuis la mise à jour de l’endroit, en 2011, dans le cadre de la présentation des Jeux du Québec, très peu d’argent a été versé à titre de paiement de taxe par la corporation.

Invité à réagir, Michel Rochefort, président du conseil d’administration des centres sportifs, n’y va pas avec le dos de la cuillère. Pour lui, la situation est loin d’être dramatique et il jure qu’aucun des arénas ne changera de vocation.

«On va commencer par passer en audience à la Commission municipale du Québec (CMQ) pour notre exemption de taxe pour l’aréna Salaberry. Lorsque cela sera fait, le retard va s’annuler. Nous l’avons eue pour les deux autres, je ne vois pas pourquoi cela serait différent. Toutefois si la CMQ ne nous l’accorderait pas, on va payer, on va trouver l’argent. Ça me donnerait quoi de payer d’avance. Pensez-vous que la Ville me redonnera l’argent une fois l’exemption accordée ?», questionne le président, en ajoutant que la date de l’audience n’est pas encore fixée.

On ne touchera pas aux arénas

Le point soulevé par le maire Lapointe, voulant qu’un des arénas puisse être transformé, est rejeté du revers de la main par Michel Rochefort. Pour lui c’est impossible.

«La Ville peut dire ce qu’elle veut. Ce n’est pas elle qui va décider de ce que nous allons faire. Il y a 13 membres au bureau de direction et la Ville compte deux représentants. Il serait donc très étonnant qu’un des arénas disparaisse.»

Toujours dans le même ordre, M. Rochefort fait valoir que même si la corporation dispose de trois arénas, qu’elle manque de place tellement la demande est grande. «Nous sommes déjà complets pour la prochaine saison. Il y a même une liste d’attente. Essayez de venir entre 17 h et 23 h, vous allez voir que nous n’avons plus de place», explique-t-il.

Un appel a été logé auprès de la Commission municipale du Québec afin de confirmer que les arrérages du compte de taxe foncière de l’aréna Salaberry seront annulés si la corporation des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield obtient gain de cause. Toutefois, Lucie Poulin, greffière, ne pouvait pas confirmer cette allégation faite par Michel Rochefort. La dame a plutôt invité la Journal à laisser un message auprès de l’avocate du CMQ, Me Céline Lahaie. Cependant, au moment de publier, Mme Lahaie n’avait pas donné suite.