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Les policiers s’unissent pour arrêter les proxénètes

le jeudi 19 avril 2018
Modifié à 15 h 33 min le 19 avril 2018
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Les corps policiers ne rigolent pas avec la prostitution, particulièrement lorsqu’il est question de proxénétisme. C’est pourquoi une équipe spéciale a été formée. L'Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme est formée d'enquêteurs du Service de police de la Ville de Montréal, du Service de police de la Ville de Québec, de la Sûreté du Québec, des corps policiers de Laval, de Longueuil et de la Gendarmerie royale du Canada. Si c’est la SQ qui coordonne les activités, c’est le SPVM qui en assure les opérations. Geneviève Bruneau, porte-parole à la Sûreté du Québec, souligne l’importance de faire comprendre aux travailleuses du sexe qu’elles peuvent appeler les policiers sans crainte de se faire arrêter. «Si la dame a des raisons de craindre pour sa sécurité ou qu’elle veut signaler une situation, elle peut communiquer avec les policiers sans problème, assure Mme Bruneau. C’est le travail des policiers d’assurer la sécurité des gens. Ce n’est pas parce qu’il est question d’une prostituée ou d’une fugueuse que les agents n’y iront pas.» Ce n’est pas les seuls efforts déployés par les forces de l’ordre afin d'empêcher les personnes vulnérables qui travaillent dans le commerce du sexe de devenir victimes de la traite de personnes. Il y a au Canada l'opération Northern Spotlight, un projet mené conjointement par 57 services de police canadiens. Arrestation Dans le cadre de l'opération, les policiers rencontrent des personnes soupçonnées de se livrer contre leur gré au commerce du sexe ou à risque d'être victimes de la traite de personnes.  En 2017, avec le soutien de services d'approche communautaire et de travailleurs sociaux, 324 personnes jugées à risque ont été interviewé et le service a secouru six personnes, dont deux âgées de moins de 18 ans, en situation d'exploitation. Au pays, l'opération s'est déroulée du 11 au 15 octobre et d'autres opérations ont eu lieu simultanément aux États-Unis, en Europe et en Asie. « L'opération Northern Spotlight est rendue possible grâce au partenariat entre les services de police et les ONG canadiens pour faire échec à la traite de personnes, fait savoir Joanne Crampton, commissaire adjointe, Opérations criminelles de la Gendarmerie royale du Canada, via communiqué. Nous sommes heureux d'annoncer que grâce à leur détermination, cette sixième édition de cette opération est une réussite.»  

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