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Plaintes non fondées contre un propriétaire de chiens

le jeudi 31 janvier 2019
Modifié à 9 h 20 min le 31 janvier 2019
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Les rumeurs et les fausses informations colportées peuvent parfois porter préjudice à des individus de bonne foi. L’entrepreneur Bernard Lanthier, qui œuvre dans le domaine de la vente de surplus de manufactures est victime d’une vendetta au sujet de ses chiens. Sauf que l’homme prend un soin jaloux de ses bêtes. « Les gens doivent faire attention à ce qu’ils colportent. Ça fait plus de 27 ans que j’ai des chiens et que j’en prends soin. La SPCA est venue cinq ou six fois et ils ont fait des rapports en mentionnant que c’était correct », explique l’homme qui a sa place d’affaires à Saint-Zotique, à proximité de la sortie 9 de l’autoroute 20. L’homme possède trois gros chiens qui semblent filer le parfait bonheur à première vue selon ce qu’a constaté le Saint-François. « À un moment, j’ai eu des ajustements à faire, comme de déposer l’eau dans un plat chauffant pour ne pas qu’elle gèle, mais il n’y a pas grand-chose de plus. Les gens n’ont pas le droit de me faire de la mauvaise publicité s’ils n’en connaissent pas plus sur ma situation. Il y en a un ou deux qui ont parti ça, mais tu ne peux pas plaire à tout le monde », raconte Bernard Lanthier dont les chiens, qui vivent dans un grand enclos ont accès à l’intérieur du garage par une rampe posée là exprès pour eux. « Mes chiens sont heureux. Ce ne sont pas des chiens maltraités. Je suis ici tous les jours pour les soigner, leur donner de la nourriture. Quand ils ont soif, ils viennent boire à l’intérieur », dit-il au sujet de Louna, Finn et Joe.

Un dossier qui dérape

Sylvain Henrichon, enquêteur en chef de la SPCA, confirme que des rumeurs, liées à l’utilisation et la vitesse des réseaux sociaux ont fait mal au propriétaire des chiens. « Nous avons effectivement des constables qui se sont déplacés pour faire des constatations, mais l’homme a toujours fait les ajustements nécessaires. Il s’est conformé. Il y avait quelques lacunes, mais qui n’en a pas », amorce Sylvain Henrichon. Il déplore du même coup le fait que les gens parlent de ce dont ils ne sont pas capables de parler. « Les gens prennent la sortie, ils roulent à 30 kilomètres à l’heure, voient les chiens à l’autre bout et déposent des plaintes. Ils jugent avant d’avoir des preuves. Mais le propriétaire respecte la loi B3.1 du MAPAQ sur le bien-être des animaux et il collabore toujours à améliorer la condition de vie des chiens. Actuellement il s’y conforme et il n’a jamais eu de problèmes juridiques, ni même de constat de type pénal », explique l’enquêteur de la SPCA qui a déployé des constables de Montréal à quelques reprises. Du côté de la municipalité de Saint-Zotique, bien que des plaintes aient également été déposées, le directeur-général Jean-François Messier a simplement dit qu’une rencontre est prévue avec Bernard Lanthier et que des interventions ont été faites.