Piscines résidentielles: Valleyfield demande de reporter les nouvelles normes

Devant l'imbroglio que suscite la nouvelle règlementation sur la sécurité des piscines résidentielles, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a adopté une résolution pour demander officiellement au ministère des Affaires municipales de repousser son entrée en vigueur prévue pour le 30 septembre.

«Il y a plusieurs éléments qui ne sont pas clairs dans la nouvelle règlementation», a fait valoir le maire Miguel Lemieux à l'assemblée de conseil du 9 septembre. Mais dès le lendemain, un article du Journal de Québec rapportait que le ministère n'avait pas l'intention de reporter l'entrée en vigueur telle que prévue.

Le maire Lemieux note que certains éléments de la règlementation sont contradictoires ou encore, que certaines exigences comme le système de verrouillage automatique implique des accessoires qui ne sont pas accessibles auprès des détaillants d'équipement de piscine. 

Des questions ont aussi été soulevées à savoir si des haies de cèdres ou un mur de maison peut constituer une clôture. De plus, l'application des nouvelles normes peuvent différer d'une municipalité à l'autre. «Les nouvelles normes sont décidées par le ministère, mais ce sont les villes qui doivent les faire appliquer», déplore Miguel Lemieux. 

Le ministère évoque un souci d'équité et fait valoir que l’échéance initiale de 2023 avait déjà été reportée de deux ans pour «accorder plus de temps aux propriétaires pour planifier leurs travaux et mieux répartir la demande auprès des entrepreneurs». Mais cette fois semble la bonne pour le MAM.

Jusqu'au début de l'été, les personnes dont la piscine avait été installée avant 2010 bénéficiaient d’un droit acquis. Mais ce n'est plus le cas.

Les propriétaires qui contreviennent à une disposition du règlement peuvent écoper d’une amende de 500 $ à 700 $.

La conseillère France Chenail, qui a proposé la résolution pour le report a invité les citoyens qui ont des questions à contacter le bureau de leur député Claude Reid.