Parc ZOTI: un investissement de départ, selon le directeur général

TOURISME. Décidément, la vision du maire Yvon Chiasson diffère beaucoup de celles du directeur général et d'un conseiller municipal concernant le futur parc aquatique à Saint-Zotique.
La direction générale a réagi à la nouvelle diffusée sur le site web du «Journal Saint-François» en affirmant que l'investissement de 80 millions $ annoncé en juin dernier pour la réalisation du Zoti-PARC n'a pas été revu à la baisse. «Ce que les promoteurs ont fait savoir, c'est qu'ils s'étaient fait confirmer les premiers 42 millions $ par un groupe asiatique», a indiqué le directeur général de la municipalité, Jean-François Messier.
Un des promoteurs, Denis Bergeron, président du Groupe Bercar, a publié une mise à jour en lien avec l'évolution du projet: «Tel que déjà présenté le 29 juin dernier à la Plage de Saint-Zotique, une période de 6 mois était nécessaire afin de finaliser les études et de mettre en place les programmes de financement. A ce jour, après seulement 4 mois, nous avons la confirmation d'une importante firme d'investissement asiatique, ayant une place d'affaires à Montréal et à Toronto, pour un investissement initial de 42 millions $ en lien avec l'aquaparc, soit environ 50% des coûts.
[caption id="attachment_41524" align="alignnone" width="521"] Le maire Yvon Chiasson avait pris place sur un kart à pédales au côté des promoteurs Denis Bergeron et Serge Roussel, le 29 juin, à la Plage de Saint-Zotique. (Photo d'archives: Pierre Langevin)[/caption]
M. Bergeron ajoute que 50% des coûts d'implantation d'un hôtel de plus de 160 chambres seraient également couverts. «Le reste du financement proviendrait d'un syndicat financier gouvernemental, d'une banque très connue et d'un promoteur privé. Nous prévoyons faire une présentation officielle avant la fin de cette année», assure le promoteur.
Le conseiller du district numéro 6, Réjean Cauchon, qui a été le premier à dévoiler le montant de 42 millions $ obtenu auprès d'un consortium asiatique, sur les ondes de MAX 103, a spécifié également au «Journal» qu'il s'agit d'un investissement initial. «Le reste du financement viendra de d'autres sources dont un syndicat financier gouvernemental», réaffirme M. Cauchon.