culture

Notre histoire à l’intérieur de trois musées

le mercredi 22 juillet 2020
Modifié à 20 h 19 min le 31 juillet 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Entrer dans un musée, c’est découvrir un pan de notre histoire. Le Musée de société des Deux-Rives (MUSO), à Salaberry-de-Valleyfield, le Centre d’interprétation du site archéologique Droulers/Tsiionhiakwatha, à Saint-Anicet, et Pointe-du-Buisson Musée québécois d’archéologie, à Beauharnois, la relatent à des époques différentes. Le MUSO plonge les visiteurs dans l’histoire de l’industrialisation au Canada, au début du 20e siècle, avec son exposition permanente MOCO: L’Étoffe d’une ville. Les passants se familiarisent avec l’atmosphère de travail qui régnait entre les murs de l’usine Montréal Cotton à Salaberry-de-Valleyfield. Le MUSO joue les vedettes avec son exposition temporaire De la grande visite à Salaberry-de-Valleyfield. On y dévoile, à partir d’une sélection de photos de Peter Rozon, les visages de personnalités publiques venues dans cette ville de la fin des années 1950 au début des années 1970. L’exposition se déroule jusqu’au 13 septembre. Le MUSO ouvre ainsi ses portes tout en respectant les différentes mesures de sécurité gouvernementales.

Iroquoiens du Saint-Laurent

Le Centre d’interprétation du site archéologique Droulers/Tsiionhiakwatha constitue la plus authentique réplique historique autochtone au Canada. Le site reproduit le mode de vie des Iroquoiens du Saint-Laurent. Village, maisons-longues, jardin traditionnel reflètent bien la vie de ce peuple au 15e siècle. Le personnel du Centre d’interprétation du site archéologique Droulers/Tsiionhiakwatha a mis en place des mesures favorisant la distanciation sociale, en raison de la pandémie à la COVID-19. Les visiteurs doivent s’annoncer, avant de se présenter sur les lieux. Le numéro à composer pour une réservation: 450 264-3030. Pointe-du-Buisson Musée québécois d’archéologie devrait accueillir ses premiers visiteurs ce mois-ci avec l’exposition permanente Voix Nomades, Pointe-du-Buisson se raconte. L’exposition ouvre une petite fenêtre sur plus de 5000 ans de présence humaine sur le site. Ainsi, les visiteurs peuvent se ressourcer à même les sentiers aménagés sur le terrain. Ils peuvent également y poursuivre leur apprentissage de notre histoire à l’aide d’un balado. Août est dédié à l’archéologie publique. Des rencontres avec les archéologues sont prévues. De même, en septembre et octobre, les murs du musée s’habilleront des œuvres des artistes du Réseau Art Spontané.