Meurtre de Serge Schinck: La famille croit que l’accusé avait un complice

La fille d’un homme assassiné à Salaberry-de-Valleyfield en septembre 2017 ne croit pas que le présumé meurtrier de son père ait agi seul. Dominique Schinck souhaite que les enquêteurs de la Sûreté du Québec vérifient cette hypothèse. Présente avec plusieurs membres de sa famille afin d’assister à la comparution de Jonathan Lessard, accusé du meurtre de Serge Schinck, le mardi 3 avril au palais de justice de Valleyfield, Mme Schinck dit suivre les procédures avec attention et espère que ces doutes seront confirmés. «J’ai travaillé comme préposée aux bénéficiaires, souligne la fille de l’homme assassiné. Je ne vois pas comment l’accusé a pu transporter le corps de mon père s’il était seul. Je ne croirai jamais cela. C’est une pièce importante du puzzle et j’espère que les policiers ne l’échapperont pas.» Dominique Schinck ignore si une deuxième personne a participé au meurtre de son père. «Jonathan Lessard a peut-être agi seul pour le meurtre, mais quelqu’un l’a aidé pour transporter le corps, insiste-t-elle. Il a tué mon père à l’intérieur de son appartement. Par la suite, il ne peut pas avoir déplacé seul son corps jusqu’au camion et le mettre dedans pour aller le cacher dans le bois sur le chemin Larocque. Il ne peut pas avoir fait tout cela s’il était seul.» Du côté du Directeur des poursuites criminelles et pénales, la procureure Marianne Tremblay indique qu’elle ne peut commenter le dossier à ce stade des procédures. La cause de Jonathan Lessard revient à la Cour le jeudi 5 avril afin de tenir une conférence de gestion dans l’optique de fixer l’enquête préliminaire qui pourrait s’échelonner sur huit jours.