Sports

Maxim Martin sous l’influence du dépassement de soi

le lundi 16 septembre 2019
Modifié à 11 h 20 min le 16 septembre 2019
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Maxim Martin est humoriste, animateur et comédien. Le sport du triathlon lui a permis d’ajouter une corde à son arc, soit celle d’ambassadeur du Défi 12 heures de Triathlon Québec. C’est torse nu qu’il a plongé dans le Vieux canal samedi, avec quelque 300 autres participants, pour le plaisir et la famille. «Quand j’ai commencé à courir, je ne soupçonnais pas que j’allais ouvrir la porte d’opportunité du dépassement de soi, a-t-il révélé samedi matin. Je me souviens jeune, je regardais les Ironman au Wide World of Sports à la télévision et je me disais que c’était incroyable. » Il y a quatre ans, Dominic Arpin, qui coanimait avec lui une émission matinale à la radio, l’a incité à s’investir dans cette voie. Pour Martin, qui n’a jamais caché son ancien mode de vie de toxicomane, c’est une nouvelle drogue qui entrait dans sa vie. «J’ai eu la piqûre tout de suite, confie-t-il. J’ai vécu mon premier triathlon comme un pèlerinage. Je regardais autour de moi et j’appréciais le moment. » Le mois passé, il a réalisé son premier Ironman. Entouré d’amis comme Patrice Godin ou Sébastien Delorme, le sportif est arrivé au fil d’arrivé au coucher du soleil, un moment magique. Samedi à Valleyfield, il était heureux de faire quelques laps avec sa fille Livia. «J’étais sûrement probablement dans la lune quand tu m’as demandé de venir, a-t-elle d’abord lancé dans un éclat de rire. Mais j’aimerais faire plus de vélo. » Son garçon William devait être présent, mais il a été retenu par un tournoi de baseball. Sport et famille sont deux valeurs qui ont la capacité de se rejoindre. «Le triathlon est une belle façon de faire des voyages et de voir du pays en famille», a indiqué Maxim Martin. C’est avec le sourire qu’il est sorti de l’eau samedi. Il a fait la transition avec sa fille qui allait s’élancer sur le parcours de vélo. Puis il s’est joint aux nombreux partisans, dans un élan de solidarité fraternel le long du Vieux canal. Et malgré la température maussade, il n'a jamais eu envie de dire fuckoff, comme le titre de son nouveau spectacle. «C'est toujours une bonne journée pour faire du sport. » [gallery ids="70473,70468,70472,70463,70465,70467"] Favoriser le sport à l’école L’événement du Défi 12 heures représente une levée de fonds importante qui vient encourager le port chez les jeunes. «On attend 310 participants aujourd’hui et nous avons amassé 45 000 $, a indiqué Marie-Ève Sullivan de Triathlon Québec. L’argent servira au projet de triathlon scolaire que ce soit par le support aux écoles ou la flotte de vélo qui a permis de prêter 330 vélos en trois ans aux écoles défavorisées. » La situation géographique de Valleyfield, et le fait que la discipline soit bien implantée ici a incité Triathlon Québec à organiser son événement dans la portion est du Vieux canal. «On sent que la Ville est contente de nous accueillir, soutient-elle. C’est un petit parcours, mais très beau où les coéquipiers sont toujours près des compétiteurs sur la piste. » [gallery ids="70479,70480,70481,70482,70483,70477,70478,70484,70485,70486,70487,70488"]