Marie Claudel Chénard tout en guitare

Marie Claudel Chénard repart à zéro. Après une mini-album sorti sous le nom de MCC l’auteure-compositrice-interprète de Valleyfield prend un virage tout en guitare. Son album à paraître au mois d’août garde son empreinte, mais lui permet d’explorer un autre horizon. Charmant fiel, son mini-album, a déjà deux ans. Il s’agissait à l’époque d’une carte de visite. Cinq chansons qui ont trouvé un bel écho. Mais voilà que Marie Claudel Chénard avait l’envie d’un nouveau départ. Elle s’est installée en studio avec une nouvelle dynamique. «L’album à paraître est très guitaristique, a-t-elle dit quelques minutes avant sa performance à La Cale mercredi soir. J’ai exploré beaucoup de tuning non standard comme le faisait Led Zeppelin ou Nick Drake. Je me suis ouvert à une autre musique. » Entre son emploi à l’Hôtel Plaza et ses journées de congé de musique, Marie Claudel, assise dans son appartement au centre de ses instruments, essayait de nouvelles choses. Les mélodies lui sont venues et c’est au réputé studio Wild à Saint-Zénon, qu’elle a enregistré ses nouveaux morceaux. «Ça été un trip sur le bord du lac pendant huit jours, indique-t-elle. Les chansons n’étaient pas totalement finies et on a refait quelques trucs à la Piaule avec Jean-Philippe Levac. [co-réalisateur de l’album] Un album auquel Jesse Mac Cormack, qui a travaillé avec les Sœurs Boulay ou Rosie Valland, apporte aussi une touche importante. «C’est un de mes guitaristes préférés, avoue-t-elle. Nos jeux de guitare se sont épousés. » L’album est complété et sera disponible le 27 août. Il fera l’objet d’un lancement en septembre autant à Valleyfield qu’à Montréal. Duo avec Corriveau Dans le processus d’enregistrement, deux chansons étaient manquantes pour le disque à venir. La veille dans son salon, elle a rapidement écrit «Est-ce qu’on se voit ensemble». Aussi rapidement, elle songe à une voix grave pour accompagner la sienne. «J’avais rencontré Antoine Corriveau lors des sessions Artefact au Willy’s Pub et on a toujours gardé contact, souligne-t-elle. On voulait faire une toune ensemble et l’occasion se présentait enfin. » La pièce sur la nostalgie a fait l’objet d’une captation vidéo pour la Fabrique culturelle. À la fin du mois de juillet, elle fera entendre sa voix et sa guitare lors d’une tournée de la Gaspésie ainsi qu’à l’Isle aux Coudres. Marie Claudel se rendra aussi loin qu’à Nathasquan pour des rencontres de création. Outre sa carrière solo, la Campivallensienne tient la basse pour la tournée d’Elliott Maginot. Les prochains mois seront donc portés par la musique pour Marie Claudel Chénard. [embed]https://www.youtube.com/watch?v=qyDRP6SzKE8[/embed]