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Le maire Patrick Bousez est exaspéré par les pannes

le mercredi 15 août 2018
Modifié à 14 h 25 min le 15 août 2018
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Le maire de Rivière-Beaudette Patrick Bousez en a marre des pannes d’électricité à répétition qui touchent ses citoyens et ceux des municipalités limitrophes.   « On va s’entendre, il n’y a pas mort d’homme, mais l’ennui c’est que ça devient harassant. Nous visons la même chose qu’il y a deux ans, même si on nous avait dit que le problème devait être réglé pour de bon », explique le premier citoyen de Rivière-Beaudette qui a vécu un autre épisode de noirceur mardi soir. « Le pire, c’est que c’est inexpliqué. Pas de vent, pas de pluie, beau soleil et on perd le courant. Il n’y a pas une semaine sans une panne. Nous sommes en 2018, c’est un non-sens », lance Patrick Bousez. Il ajoute que ses pairs, les maires de Saint-Télesphore, Sainte-Zotique et Saint-Polycarpe vivent la même réalité et qu’ils sont également à bout. « Pour Hydro-Québec, nous sommes traités comme des citoyens de second ordre. » Problème non résolu « On nous avait promis de régler la situation, mais nous sommes de retour à la case départ deux ans plus tard. Nous craignons l’arrivée de l’hiver. Qu’est-ce que ce sera avec la neige, les bourrasques et les arbres qui touchent les fils. Nous serions peut-être dus pour une mise-à-jour parce que c’est récurrent et ça devient embêtant », exulte le maire Bousez. L’élu connaît personnellement la responsable des communications chez Hydro-Québec. « Quand elle vient qu’elle me connaît, c’est qu’il y a un problème grave. Ils disent envoyer des équipes pour trouver l’origine de la panne, mais chaque fois ce doit être différent. Heureusement que ce n’est pas une entreprise privée, parce que nous aurions tiré la ‘’plug’’ depuis longtemps », lance-t-il, assumant son jeu de mots. « Nous devons vivre avec ça et c’est choquant. Nous exigeons un meilleur service. Quand il y a des augmentations, nous payons, mais l’amélioration ne vient pas avec et ils n’ont pas de pénalités, Il doit se passer quelque chose. Hydro doit nous répondre », confie Patrick Bousez.