L’Université McGill conserve plus de 2 millions de documents à son nouveau Centre des collections
Le nouveau Centre des collections de l’Université McGill a été construit et aménagé dans l’Écoparc du secteur Saint-Timothée. (Photo Journal Saint-François – Mario Pitre)
L'Université McGill a inauguré son tout nouveau Centre des collections le mardi 1er octobre dans l’Écoparc industriel de Salaberry-de-Valleyfield. Un tout premier projet de conception-construction pour l’institution, qui établit une nouvelle norme en matière de préservation et de durabilité des bibliothèques au Québec.
Grâce à cette nouvelle installation, les bibliothèques du réseau McGill et les bureaux des facultés pourront commander des ouvrages et obtenir des livraisons cinq jours par semaine dans un délai d'un jour.
Le nouvel immeuble de 45 200 pieds carrés est doté d'un système de récupération automatisée appelé AutoStore qui peut contenir 2,38 millions de livres et qui a recours à une robotique avancée.
Les dirigeants de McGill ont officialisé l’ouverture des installations en présence du maire Miguel Lemieux et des attachés politiques Sylvain Leblanc (député Claude Reid) et Steve Hickey (députée Claude DeBellefeuille). (Photo Journal Saint-François – Mario Pitre)
Le réseau des Bibliothèques de l'Université McGill est d’ailleurs parmi les seuls au monde à utiliser cette technologie pour le stockage, la préservation et la récupération des livres. En fait, deux archives utilisent actuellement ce système, soit celles des Émirats arabes unis et celles du FBI.
Le système comprend six robots et il est reconnu économe en énergie, alors que sa consommation en 24 heures est moindre que l'utilisation d'un aspirateur pendant seulement 30 minutes.
Le Centre abrite ainsi une partie des documents les plus anciens, les plus importants et les moins fréquemment utilisés de la collection de McGill, mentionne-t-on.
Pour la doyenne Trenholme des bibliothèques de l'Université McGill, Guylaine Beaudry, « le Centre des collections de l'Université McGill est nettement plus que de l'entreposage. Il renferme des documents qui ont façonné notre compréhension du monde depuis que les bibliothèques de McGill ont commencé à collectionner des livres en 1845.»
Pour le maire Miguel Lemieux, ce projet estimé à 33 M$ vient confirmer le prestige de l’expertise développée dans les parcs industriels campivallensiens. « C’est un projet unique dont la technologie est développée pour la première fois au Québec et qui ajoute un nouveau standard pour notre Écoparc.»