Les urgences débordent dans les hôpitaux

Une fois de plus cette saison, les urgences des hôpitaux de la région débordent. « Ça arrive par vagues parfois. Mais cette fois encore c’est particulier. Il faut rappeler aux gens qu’il y a d’autres mesures possibles avant de se rendre à l’urgence. Des alternatives », explique Jade St-Jean des communications au CISSSMO. Lundi à 15 h 30 en Montérégie, le taux d’occupation moyen était de 149 %. Il grimpait à 200 % pour l’Hôpital du Suroît. Le centre hospitalier Anna-Laberge présentait un taux de 209 %. Une trentaine de personnes étaient aux urgences depuis plus de 24 heures. Une vingtaine depuis 48 heures.

Des alternatives et des solutions

Le CISSSMO rappelle que les patients doivent éviter idéalement de se présenter aux urgences. À moins que ce ne soit pour une urgence. D’ailleurs le site santemonteregie.qc.ca/ouest/nouvelles/connaissez-vous-les-alternatives-lurgence offre des pistes de solution. Dans une entrevue accordée au Journal Saint-François en janvier, le docteur Mitchell Germain abondait en ce sens. « On doit éviter d’avoir comme premier réflexe de se rendre immédiatement à l’urgence. « Ce qu’on demande aux gens qui ont des symptômes, c’est de ne pas aller à l’urgence en première place. Il y a un fort risque d’attente. Sans compter que l’on peut être contaminé. Ou contaminer d’autres patients. On suggère plutôt de prendre du repos à la maison. De contacter le 811. Il y a aussi le pharmacien qui est une aide importante. Il peut proposer des médicaments sans prescription. On peut aussi faire appel à son médecin de famille. Il va nous évaluer et assurer un service. Un suivi. Il pourra à son tour nous référer ailleurs », explique le médecin dans le réseau et dans une superclinique à Dorion.