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Les scouts de Salaberry-de-Valleyfield toujours prêts

le samedi 12 février 2022
Modifié à 0 h 00 min le 12 février 2022
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Les louveteaux apprennent différentes techniques comme celle pour partir et entretenir un feu. (Photo - gracieuseté)

La Journée mondiale du scoutisme se déroulera le 22 février. Alors que l’ambiance est plombée par la COVID, les valeurs mises de l’avant par ce mouvement, la solidarité, l’entraide et le respect sont un baume à l’heure actuelle. Bien qu’ils ne soient plus qu’une trentaine dans le Groupe scout de Salaberry-de-Valleyfield, ils sont animés par l’esprit de donner au suivant. 

« On a 19 beaux louveteaux motivés par le plein air et la nature, confirme Marie-France Désormiers, dite Arbre fringuant, cheffe de groupe. Ce sont des jeunes qui ont les valeurs à la bonne place et qui veulent apprendre des techniques et désirent vivre des camps. »

À ce groupe âgé entre 9 et 11 ans s’ajoutent des Aventuriers, unité qui s’adresse au 11 à 17 ans. S’il y avait plusieurs groupes selon les paroisses à une certaine époque, ils sont désormais regroupés et se retrouvent affiliés à la basilique-cathédrale Sainte-Cécile. 

Dès l’âge de 9 ans, Mme Désormiers était une jeune scoute. L’amitié et l’effet de gang l’ont incitée à y demeurer. Depuis 18 ans, elle agit comme animatrice. Une façon pour elle de donner au suivant.

Le tout dans une pédagogie scoute qui soutient que chaque jeune à la capacité de se développer et de prendre ses responsabilités, dans une formule encourageante et stimulante. Avec quatre axes qui tournent autour de la justice, du dépassement de soi, de l’écologie et du respect. Des notions universelles et qui sont et seront toujours d’actualité.

La pandémie a ralenti les activités. Mais les scouts sont toujours prêts et ont une capacité d’adaptation débordante. «Les jeunes ont besoin de se retrouver, mentionne-t-elle. Pendant la COVID, nos animateurs ont fait des réunions en virtuel pour garder la flamme scoute. Ce n’est pas toujours facile d’enseigner des techniques de nœud à distance. Notre force, c’est d’être sur le terrain. Mais les jeunes ont apprécié. » 
 

Connecter avec la communauté

L’univers scout demeure ancré dans ce que son fondateur Baden-Powell a imaginé, inspiré par Le livre de la jungle de Rudyard Kipling. Les louveteaux sont réunis en sizaines et cherchent à obtenir des coups de dents qui dénotent de la progression de leur projet personnel. Les aventuriers fonctionnent avec un principe de brevet et ont le rôle de mentor pour les plus jeunes. Mais ce n'est pas du babysitting assure Mme Désormiers.

«Dans le choix des activités, on demeure très démocratique, assure Arbre fringuant. On est là par et pour les jeunes. On a la valeur d’inclusion; c’est fait pour tous et sans nuance. Ça va dans l’exploration des cinq sens et des émotions, mais dans un cadre discuté avec les jeunes, selon leurs intérêts et désirs. »

Les réunions sont à nouveau permises depuis deux semaines. Des sorties au parc Sauvé ont aussi eu lieu. Si le camp d’hiver n’est pas autorisé, on tente d’organiser des journées hivernales. Le groupe cherche aussi la façon de souligner la Journée mondiale du scoutisme. 

Ce qu’il y a de sûr, les louveteaux et les aventuriers veulent être plus présents dans la communauté. «On veut être plus visible, confirme Mme Désormiers. On cherche des implications volontaires, faires des B.A. (bonnes actions) ou tenir un camp au parc Sauvé. »

Le groupe scout de Salaberry-de-Valleyfield cherche à recruter des animateurs pour les castors (8-10 ans), les louveteaux (9-11 ans) ou d’autres personnes pour aider au rayonnement du mouvement. Pour une implication bénévole, ou inscrire un jeune, on peut contacter Mme Désormiers au 514 475-2519 ou à scoutvalleyfield@gmail.com.

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