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Les chiffres ronds plus significatifs pour Claude Roussin

le mercredi 26 février 2020
Modifié à 12 h 46 min le 26 février 2020
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

ANNÉE BISSEXTILE.  D’entrée de jeu, Claude Roussin est catégorique à propos de sa naissance lors d’une année bissextile, le 29 février 1960 : les chiffres ronds sont plus significatifs pour une personne dont la véritable date d’anniversaire ne revient qu’une fois à tous les 4 ans. L’ancien défenseur du National de Valleyfield affirme avoir vécu ses journées de fête les plus marquantes à l’âge de 20 ans et surtout, de 40 ans. Le week-end prochain, cet employé cadre de l’usine Goodyear depuis près de 34 ans s’attend à quelque chose de gros pour son 60e anniversaire, d’autant plus que ce sera un rarissime samedi. En l’an 2000, pour ses 40 printemps, son épouse Joanne Brunet avait rassemblé plus d’une trentaine de parents et amis afin de lui offrir un party mémorable. A la fin de la soirée, le couple a pris la direction de l’aéroport de Dorval pour se payer un premier voyage à destination de Las Vegas. Le fait de naître un 29 février a amené surtout du positif pour le diplômé en Sciences politiques de l’Université d’Ottawa, où il a porté les couleurs des Gee Gees au hockey universitaire. «Plus jeune, je pouvais recevoir des cadeaux le 28 et le 29 février», de rigoler le résident de Salaberry-de-Valleyfield. «Les gens se souviennent facilement de ma date d’anniversaire. Plusieurs me signalent que c’est le même que celui de l’ex-capitaine du Canadien, Henri Richard», évoque-t-il. Sa mère a écouté le curé Claude Roussin admet tout de même que sa naissance survenue lors d’une année bissextile l’a placé dans une situation particulière. Né à 1 heure durant la nuit du 29 février 1960 au Centre hospitalier de Valleyfield, le sexagénaire en devenir a toujours possédé des papiers d’identification sur lesquels figurent la date du 28 février. Pourquoi? «Ma mère a écouté le curé qui prétendait à l’époque qu’il était préférable de ne pas retenir la date du 29 février», explique-t-il.  Claude Roussin a attendu jusqu’au début de la dernière décennie, il y a environ 8 ans, pour entreprendre des démarches visant à modifier la date. «J’ai pu obtenir un certificat de naissance portant la date du 29 février, sauf que c’était devenu trop compliqué d’apporter les changements sur tous mes papiers officiels auprès des gouvernements. J’ai laissé tomber et honnêtement, ça ne change rien. Quand tu es du 29 février, tu le vis un peu tous les jours», devait-il exprimer. Ce détail n’empêche pas Claude Roussin d’être la cible des blagues habituelles liées aux personnes qui ont vu le jour le 29 février. «Des chums ont déjà dit que je serais illégal en les accompagnant dans un bar car je n’avais que 12 ans et non 48 ans. A mes 60 ans, d’autres vont sûrement me narguer et indiquer que j’ai l’air un peu âgé pour un gars de 15 ans», conclut celui qui justement, ne fait pas son âge et n’a pas l’intention de délaisser dans un avenir prochain son poste de directeur des services administratifs à l’usine Goodyear du boulevard Mgr Langlois.