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Justice

Les accusations de fraude sont retirées contre l’ostéopathe Stéphane Richer

le mardi 12 janvier 2021
Modifié à 10 h 47 min le 12 janvier 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Dans un dossier qui l’opposait à un ancien associé d’affaires, l’ostéopathe de Les Coteaux, Stéphane Richer a vu les charges être abandonnées en décembre. Celui qui exerce le métier depuis plus de deux décennies faisait face à des accusations de fraude dans un prêt avec une compagnie de gestion. Même si ce dernier a plaidé coupable à la fabrication de deux faux documents, ceux-ci n’ont pas été utilisés dans le but d’obtention de ce prêt. Ils l’ont été seulement à une date ultérieure. Dans le contexte où l’accusé subissait de fortes pressions et des menaces pour rembourser ce prêt. L’avocate de Stéphane Richer, Maître Marie-Pier Boulet, s’est réjouie de la sentence. « Monsieur Richer bénéficiera donc d’une absolution inconditionnelle. Ce qui est la peine la plus clémente au Code criminel. Ceci signifie qu’il n’y aura aucun casier judiciaire », explique-t-elle.

Retrait des chefs d’accusation

Dans le dossier de la fraude de 1 M$, la Couronne a annoncé le retrait de tous les chefs. Le plaignant était un ancien associé dans la clinique Physio Ostéo Les Coteaux, ayant appartenu aux deux hommes. « Nous avons travaillé ensemble de 2011 à 2017. Puis, il y a eu des petites querelles d'entreprises. Avant que ça ne dégénère, je me suis installé ailleurs. Je pense qu’il voulait se venger parce que mes clients m’ont suivi », juge Stéphane Richer, propriétaire de la clinique du même nom. Selon les sources de l’avocate, il s’avère que c’est le plaignant dans cette affaire qui aurait bénéficié d’un prêt en accusant faussement son associé de l’époque, Stéphane Richer. « Le plaignant l’a d’ailleurs admis en interrogatoire hors Cour et les informations ont été corroborées par les enquêteurs de la Sûreté du Québec après un deuxième interrogatoire avec celui-ci », explique Maître Boulet. Elle ajoute que la preuve était non fondée. « Je pense que c’est une vendetta. Il voulait attaquer ma réputation. Et bien plus. Il a fait courir des informations mentionnant que j’avais été radié et que je ne pratiquais plus la profession. Ce qui était aussi mensonger », lance Stéphane Richer qui songe maintenant à poursuivre celui qui l’a d’abord accusé.