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Le trottoir sera rallongé sur la 338 à Saint-Zotique

le mercredi 25 août 2021
Modifié à 20 h 58 min le 25 août 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Seul l’accotement permet aux piétons de circuler sur la 338 à Saint-Zotique dans le secteur compris entre la 2e avenue et la Caisse Desjardins. (Photo Journal Saint-François - Yanick Michaud)

Afin de permettre aux piétons de se déplacer plus sécuritairement, le conseil de ville de Saint-Zotique a adopté une résolution pour ériger un trottoir sur la route 338, dans la section allant de la 2e Avenue à la Caisse Desjardins.

« Nous pensons que ça se fera le printemps prochain. Nous allons en appel d’offres. On parle d’un contrat d’environ 2,5 M$. Mais l’important c’est d’offrir plus de sécurité à nos citoyens qui se déplacent à pied le long de cette route. Il y a encore eu un accident il y a trois semaines. Il fallait bouger », explique le maire Yvon Chiasson.

Ce projet paraissait déjà dans le plan triennal. « Il y a une école secondaire qui s’en vient. Les jeunes vont marcher le long de la 338. Il ne s’agit pas d’opportunisme à l’aube des élections. Nous en avions déjà parlé et ça se fait maintenant », ajoute le maire de Saint-Zotique. Il indique que la plupart des conseillers ont appuyé le projet.

Un ajout essentiel

Dans le secteur ouest de la municipalité, on retrouve déjà un trottoir, ainsi qu’une piste cyclable. « Les utilisateurs sont au moins protégés. Ils ne marchent pas dans l’accotement. Je pense qu’avec cette continuité ce sera moins dangereux », plaide Yvon Chiasson.

Dans le secteur Ouest, un trottoir est déjà aménagé et offre une plus grand sécurité pour les déplacements piétonniers. (Photo Journal Saint-François - Yanick Michaud)

Pour lui, comme pour ses collègues à la table des décisions, le coût n’a rien à voir avec toutes les vies qui pourraient être sauvées. « Oui, il y a un coût à un tel aménagement. Mais la venue de nombreux projets nous permet de payer sans augmenter le fardeau fiscal des citoyens. Nous sommes capables de payer et pour offrir la sécurité, c’est un moindre mal », conclut Yvon Chiasson.