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Le soleil se lève sur une nouvelle pomme hâtive

le mardi 08 septembre 2020
Modifié à 11 h 09 min le 08 septembre 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Le vergers Pomi situé à Franklin propose une nouvelle sorte de pommes hâtives. La Sunrise est relativement nouvelle sur les étales de certains supermarchés de la région, mais gagne à être connue selon Josianne Brault-Lussier. Cette pomme d'été provient du croisement de la Délicieuse jaune et de la McIntosh. La Sunrise a été créée en 1991 et Pomi plantait ses premiers arbres fruitiers de cette variété il y a 10 ans déjà. L'entreprise procède à la récolte depuis 2 ou 3 ans. Mais comme elle est méconnue, la Sunrise a souvent pris la voie de la transformation. «Elle est plus sucrée que les autres pommes d'été comme la Vista ou la Jersey Mack, indique Mme Brault-Lussier. Donc moins acide avec un bon goût de pomme. Elle a un peu de couleur jaune et la forme d'une pomme Gala. » La Sunrise aurait la qualité d'être bonne sous toutes ses formes; dégustée fraîche ou cuisinée. Pomi demeure le seul verger de la région à offrir cette variété. Un produit récent vendu dans les épiceries Métro et Super C. «On a investi du temps et de l'Argent dans cette pomme, ajoute la gestionnaire du verger. Mon père est un avant-gardiste. On a essayé de la mettre en vente il y a deux ou trois ans, mais les gens ne la connaissent pas. Pourtant, moi, je la prendrais plus qu'une Jersey Mack. » Comme un coup de soleil L'été caniculaire et sec a compliqué la vie du verger. «On a eu une belle récolte raisonnable, confirme Josianne Brault-Lussier. Des fruits de belle qualité. Mais on en a perdu à cause de la chaleur et du manque d'eau. Certaines pommes d'été, c'est comme si elles attrapaient un coup de soleil. Ce qui les faisaient devenir molle. On a eu un beau défi au niveau de l'irrigation. » Surtout que les pommes d'été sont des fruits disponibles dès le mois d'août pour une courte période. Elles n'ont pas une capacité de conservation aussi élevée que les autres variétés cueillies à l'automne. Aucune perte par manque de travailleurs Pomi a accueilli le bon nombre de travailleurs étrangers cet été. L'entreprise se considère chanceuse vu le contexte. En avril, elle craignait le pire. «On les a eus à temps et au bon moment, soutient Mme Brault-Lussier. Il n'y a donc pas eu de perte de production par manque d'employés. Mais je sais que mon voisin n'a eu que la moitié de ce qu'il prévoyait. Il en manquerait aussi une quarantaine pour la récolte des salades. »