Le dernier bar de danseuses de la région part en fumée

C’est le samedi 30 avril que le dernier bar de danseuses nues du Suroît, le Club Frontière, situé à Rivière-Beaudette, a croulé sous les flammes. L’établissement pour adulte n’en est pas à sa première dans l’actualité.
C’est un passant qui a contacté la centrale d’urgence à 5 h 12. La personne a aperçu des flammes et de la fumée qui s’échappaient de l’édifice qui était fermé depuis quelques heures. Rapidement, une alerte générale a été déclenchée et plus de 60 pompiers ont été dépêchés au 627 rue Principale à Rivière-Beaudette.
La Sûreté du Québec a aussi été demandée, car la cause de l’incendie est inconnue. «C’est bizarre. Les bars de ce genre brulent toujours lorsqu’il n’y a plus personne dedans. C’est toujours la nuit lorsque l’établissement est fermé», raconte un homme joint au téléphone par le Journal Saint-François.
Lors de l’intervention, les pompiers du Service de sécurité incendie de Rivière-Beaudette ont obtenu du renfort de cinq autres services. On parle de Coteau-du-Lac, Saint-Télesphore, Saint-Polycarpe, Saint-Clet et la Régie du lac Saint-François.
Le Club Frontière de Rivière-Beaudette a connu sa part d’ennui au fil des ans. Que ça soit pour des opérations policières en lien avec des stupéfiants pour des coups de feu ou pour des batailles, l’endroit est bien connu des policiers.
En entrevue avec le Journal Saint-François, le maire de Rivière-Beaudette, Patrick Bousez, informe que seul le bar a été touché. «Le bâtiment est composé de deux parties. Un bar et un motel. Cette dernière n’aurait pas subi de dommage, mais pour le bar, on parle visiblement de perte totale», de dire le magistrat.
Notons finalement que la réglementation municipale de Rivière-Beaudette accorde à l’occupant un délai de six mois pour reconstruire. À défaut de se conformer, il perdra son droit et devra s’établir dans le parc industriel s’il souhaite poursuivre ses opérations.