La 16e édition du Défi FRAS déménage à Coteau-du-Lac
Le président de la fondation des ressources alternatives du Suroît (FRAS), Patrick Forcier, la mairesse de Coteau-du-Lac, Andrée Brosseau, et le porte-parole de la FRAS, Jean-Luc Brassard, s’attendent à ce que le Défi FRAS soit aussi familial et festif pour son édition du 7 juin dans Soulanges. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)
Après 15 années à Salaberry-de-Valleyfield, le Défi FRAS transporte ses coureurs au cœur de Coteau-du-Lac le 7 juin.
Un changement motivé par la planification stratégique de la Fondation des ressources alternatives du Suroît (FRAS) qui contribue au bien-être des personnes DITSA a laissé savoir Brigitte Asselin, directrice générale de l’organisme.
«Comme la FRAS aide des organismes sur l’ensemble du territoire et pas uniquement à Salaberry-de-Valleyfield, ça faisait partie de nos souhaits d’organiser la course ailleurs. L’opportunité s’est présentée à Coteau-du-Lac.»
Les parcours de 1, 5 et 10 km s’articuleront autour du parc Wilson et de la piste qui longe le canal Soulanges. La proximité des facilités a milité en faveur de l’endroit.
La mairesse Andrée Brosseau a d’ailleurs décrit le site comme «le plus bel endroit pour un événement».
Environ 750 coureurs participent aux différents volets annuellement. Un total qui pourrait augmenter selon les organisateurs qui voient les inscriptions se remplir à bon rythme.
Le volet corporatif, dans lequel un usager vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme (DITSA), gagne en popularité.
Une course importante juge Mélanie Gauthier, directrice générale de Parrainage civique Vaudreuil-Soulanges. «C’est une joie de les voir démarrer et arriver au fil d’arrivée avec le témoin, a-t-elle indiqué. Ça met en valeur cette belle gang.»
Plus de 40 000$ en bénéfice
Le président de la FRAS, Patrick Forcier, a indiqué que l’argent amassé, quelque 40 000$ annuellement, servait à maintenir la mission.
Mme Gauthier de Parrainage civique Vaudreuil-Soulanges a expliqué que l’apport financier avait permis d’organiser certaines activités, que ce soit un défilé de mode ou défrayer des frais de transport pour ses usagers.
Le Club Joie de Vivre a obtenu plus de 12 000$ de la FRAS pour la construction d’une salle multisensorielle dotée de matériel spécialisé.
Un montant similaire a été accordé à Vivre et Grandir autrement pour un camp de jour adapté. Un soutien d’urgence et des maisons de répit font aussi partie de l’inventaire de possibilité de la FRAS.
Une organisation impeccable
Jean-Luc Brassard agit pour une deuxième année consécutive comme porte-parole de l’événement. Il s’est dit impressionné par l’organisation qu’il a qualifiée d’impeccable.
«Elle est huilée au quart de tour, particulièrement efficace, a confirmé le médaillé d’or olympique. Il y a beaucoup de gens et de jeunes qui participent et la bonne humeur régnait.»