Le club de racquetball démoli

Les travaux de démolition ont été entrepris au défunt Club de racquetball Édouard-Boyer. (Photo Journal Saint-François – Mario Pitre)
C’est une page d’histoire qui est tournée ces jours-ci avec la démolition de l’édifice qui a logé durant plus de 30 ans le Club de racquetball Édouard-Boyer. Le site fera place à un tout nouveau pôle de services de santé.
Les travaux de démolition ont été mis en branle dès le lendemain de la Fête des patriotes. Le club avait officiellement fermé ses portes à la fin d’avril, après avoir été vendu à un groupe d’investisseurs en décembre dernier.
Le club sportif avait été fondé par Édouard Boyer, un joueur accompli de racquetball qui s'est illustré dans les années 90 en remportant le championnat canadien chez les 70 ans et plus. Il est décédé le 27 mai 2016 à l’âge de 90 ans.
Le club s’était acquis une solide réputation dans le milieu du racquetball et avait accueilli jusqu’à tout récemment plusieurs championnats québécois et canadiens. Plusieurs groupes profitaient également des installations pour s’adonner au walleyball ou au badminton.
Pôle de services de santé
Le site de la rue O’Keefe fera place à un nouvel édifice de 12 200 pieds carrés comptant deux étages, destiné à accueillir divers professionnels de la santé, explique Karl Savary, qui compte parmi les partenaires du projet avec JM Construction et Fils.
Le rez-de-chaussée sera d’ailleurs occupé par la pharmacie Familiprix détenue par Jean-François Thibeault, Émilie Lefebvre et Sandra Gerges, actuels voisins du futur site et partenaires du projet. Il est question d’un nouveau concept de pharmacie qui comptera parmi les cinq développés au Québec par la chaîne Familiprix.
Le site fera place à un nouveau pôle de services en santé. (Photo Journal Saint-François – Mario Pitre)
Les autres espaces seront occupés par divers types de services de santé, poursuit M, Savary. «À titre de président de la Fondation de l’Hôpital du Suroît, je suis à même de constater les besoins qui existent pour accéder à divers services en santé, alors on veut attirer davantage de professionnels dans la région. La région est en croissance et il y a des besoins à combler», dit-il.
Ces nouveaux services pourront provenir tant du secteur public que privé, alors que des échanges ont lieu avec l’agence Santé-Québec pour entrevoir certaines possibilités de location d’espaces.
Une seconde phase du projet est aussi dans les cartons pour l’automne 2026 avec la démolition de l’immeuble qui abrite l’actuelle pharmacie Familiprix en vue d’y construire un nouveau bâtiment occupant une superficie de 10 000 pieds carrés.
Le projet total représente un investissement de 28 M$ à 30 M$.