Le chef du Parti vert du Québec demande la fermeture de General Dynamics

Il s’agissait du deuxième arrêt de la tournée des usines de guerre pour celui qui se prononce pour la paix dans le monde. Alex Tyrrell a présenté l’usine comme un fabricant de bombes, d’explosifs et de roquettes. La production est expédiée à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et d’autres pays.

«Nous ne devrions pas accepter que le Québec soit utilisé comme une plaque tournante pour la production de matériel de guerre, a-t-il déclaré. Nous ne devrions pas profiter de la mort et de la destruction. Nous ne devrions pas accepter la présence de fabricants d'armes sur notre territoire et je suis ici pour demander la fermeture immédiate de cette usine. »

En raison de la production continue, il soutient que le Québec joue un rôle actif dans la perpétuation de la guerre. «Chaque matin, des milliers de travailleurs québécois se lèvent et vont travailler pour fabriquer des bombes qui seront utilisées pour tuer des gens plutôt que de contribuer positivement à la société et à l'humanité, a-t-il poursuivi. Nous n'avons pas besoin de ces usines.»

Son gouvernement offrirait aux employés de prendre une retraite anticipée, la possibilité de se requalifier dans un autre domaine ou un emploi à salaire et conditions égales ou supérieures dans la transition énergétique. «Des choses qui profiteront à l'humanité et à l'environnement plutôt que de les détruire, a-t-il assuré. Je dis cela sans une once de jugement envers tous ceux qui travaillent dans ces industries.»

Alex Tyrrell est candidat à l’élection partielle dans la circonscription de Marie-Victorin. 

Le Saint-François a contacté General Dynamics pour savoir si la présence du chef et son candidat dans Soulanges (voir plus bas) était autorisé sur le site. Une réaction au discours a aussi été demandée. Les réponses n’avaient pas été obtenues avant de publier. 

Un candidat dans Soulanges

Au terme de son discours, le chef du Parti vert du Québec a présenté Kristian Solarik, le candidat du parti au prochain scrutin général prévu cet automne. 

Le résident de Saint-Clet habite la région depuis 10 ans et a ainsi affirmé être au courant des dossiers. Il est motivé par les propositions en environnement, en santé et en éducation menées de l’avant par le parti. «Je suis à 150 % d’accord avec les valeurs du Parti vert, a-t-il mentionné. Je suis aussi à 150 % derrière la position de mon chef Alex Tyrrell sur la guerre.»