Culture

L’auteur Marcel Labelle s'attarde au Beauharnois du temps des avocats

Il y a 11 heures
Modifié à
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

L’époque des avocats de Beauharnois a suscité l’intérêt de Marcel Labelle. (Photo Journal Saint-François – Mario Pitre)

Beauharnois n’a pas été une ville uniquement industrielle au fil de l’histoire. C’est ce que rappelle le chercheur en histoire Marcel Labelle dans son récent ouvrage « Quand Beauharnois était une ville d’avocats ».

Le livre historique de plus de 200 pages, publié à compte d’auteur, explore avec moults détails l’époque allant de 1857 à 1903, alors que Beauharnois était le chef-lieu judiciaire du district de Beauharnois. Titre qu’elle a perdu après le transfert vers Salaberry-de-Valleyfield.

L’ouvrage agrémenté de plusieurs photos et illustrations permet de découvrir une facette différente du Beauharnois du dernier siècle.

C’est d’ailleurs l’intention qu’a eue l’auteur beauharlinois en se lançant dans ce projet d’écriture. Celui-ci avait déjà à son compte plusieurs ouvrages historiques touchant notamment les Patriotes de Beauharnois, le premier ministre Adélard Godbout, l’histoire de Beauharnois et de Saint-Étienne-de-Beauharnois, ou sur le photographe Élie Gendron.

« Les gens connaissent de Beauharnois son profil industriel, l’histoire de la seigneurie, de la famille Ellice et des Patriotes, mais la période des avocats à laquelle je m’attarde se veut très riche également », dit-il.

L’auteur s’attarde d’ailleurs à citer quelque 75 avocats qui ont professé à Beauharnois durant cette période. Parmi ceux-ci, Gédéon Ouimet,  les frères Doutre, Louis-Alexandre Seers, Ludger Coedbecq (qui fut aussi maire de Valleyfield), et d’autres notables, certains opposés au clergé, d’autres « plus catholique que le pape ».

L’auteur a dédicacé plusieurs ouvrages lors du lancement du jeudi 14 août. (Photo Journal Saint-François – Mario Pitre)

Beauharnois à la mode

Par ailleurs, Marcel Labelle oriente momentanément son ouvrage sur une facette méconnue de Beauharnois qu’il qualifie de « fashionable » (à la mode).

« Beauharnois a eu son petit côté jet set, note-t-il, alors que plusieurs gens riches venaient y passer des vacances et où on trouvait plusieurs hôtels. » Il en recense d’ailleurs près d’une dizaine. 

Imprimé à 250 exemplaires, le livre Quand Beauharnois était une ville d’avocats a fait l’objet d’un lancement/séance de signatures le jeudi 14 août à La Capitainerie en présence d’une soixantaine de personnes.

On peut se le procurer à l’hôtel de ville de Beauharnois ou en contactant l’auteur vis son profil Facebook.