Économie
Elle laisse son emploi pour lancer son entreprise de pops glacés
le mercredi 04 octobre 2017
Modifié à 8 h 12 min le 04 octobre 2017
La plupart des résidents de Saint-Louis-de-Gonzague connaissent déjà la Fabrique Jösitö. Mais la réputation des pops glacés qu’y conçoit la jeune entrepreneure Sarah-Claude Billette se répand comme une traînée de poudre dans la région.
Pour les Gonzaguois, J0S 1T0 c’est d’abord le code postal en vigueur dans la municipalité. Puis la Fabrique, c’est aussi le petit local dans lequel Jösitö a élu domicile dans l’ancien presbytère paroissial et où on peut s’attabler à un café, soupe ou sandwich.
[caption id="attachment_39326" align="alignnone" width="521"]
La Fabrique Jösitö est établie dans l’ancien presbytère de Saint-Louis-de-Gonzague.[/caption]
Ces deux ingrédients, mélangés à l’esprit d’entreprise et la vision d’affaires de Sarah-Claude Billette, procurent d’une part un petit bistrot sympathique fréquenté par la population locale et les touristes à vélo, mais surtout une friandise glacée que savourent de plus en plus d’adeptes.
Inspiration asiatique
Fabriqués de façon artisanale dans 13 variétés de saveurs, les pops glacés Jösitö sont nés d’une expérience de voyage au Vietnam qu’a vécue la jeune entrepreneure en 2016. «On se trouvait dans un centre commercial souterrain lorsqu’on est tombé sur cette petite boutique qui offrait de 30 à 40 variétés de popsicles», raconte Sarah-Claude.
Il n’en fallait pas plus pour que la fibre entrepreneuriale de la jeune femme se mette à vibrer, au point de laisser son travail de directrice de ressources humaines. «Mon chum croyait dans mon projet, alors j’ai laissé mon emploi en janvier dernier pour réaliser mon plan d’affaires et démarrer mon entreprise.»
Un projet dont le démarrage a nécessité un investissement de quelque 40 000 $ et qui lui a aussi permis de revenir dans son patelin d’origine.
Durant tout l’hiver, Sarah-Claude a suivi des formations, développé des saveurs et sollicité l’aide de son entourage pour leur faire tester, une tâche sans doute agréable dans les circonstances. «Je veux que ça demeure un dessert, mais santé», dit-elle.
À la frontière du popsicle traditionnel et du sorbet, ces pops glacés sont faits à base de produits naturels et sans agents de conservation. Parmi les plus populaires, le lychee-framboise, le citron-gingembre-basilic, le fudge épicé, la crème brûlée et le caramel salé.
[caption id="attachment_39327" align="alignnone" width="521"]
Sarah-Claude Billette fabrique ses pops glacés dans plusieurs saveurs.[/caption]
Depuis le début de l’été, ces produits gagnent en popularité, que ce soit lors d’événements populaires organisés dans la région ou dans certains bars laitiers, voire des boutiques de vêtements spécialisés. «Aujourd’hui, plus ça va, plus ce sont les gens qui m’approchent pour mieux connaître mon produit.»
Distribution
Si ces produits sont en vente à la Fabrique Jösitö et dans quelques endroits dans la région, ils le seront à plus grande échelle à compter de janvier prochain, alors que Mme Billette compte en assurer une distribution plus soutenue, incluant des restaurants.
La Fabrique Jösitö compte actuellement 3 employés, une équipe dont le nombre risque de doubler éventuellement pour assurer la production et la représentation. Le plan de match de la jeune femme d’affaires est de gagner le cœur de la clientèle régionale, puis éventuellement celui de la grande banlieue montréalaise… un pop glacé à la fois.
La Fabrique Jösitö est établie dans l’ancien presbytère de Saint-Louis-de-Gonzague.[/caption]
Ces deux ingrédients, mélangés à l’esprit d’entreprise et la vision d’affaires de Sarah-Claude Billette, procurent d’une part un petit bistrot sympathique fréquenté par la population locale et les touristes à vélo, mais surtout une friandise glacée que savourent de plus en plus d’adeptes.
Inspiration asiatique
Fabriqués de façon artisanale dans 13 variétés de saveurs, les pops glacés Jösitö sont nés d’une expérience de voyage au Vietnam qu’a vécue la jeune entrepreneure en 2016. «On se trouvait dans un centre commercial souterrain lorsqu’on est tombé sur cette petite boutique qui offrait de 30 à 40 variétés de popsicles», raconte Sarah-Claude.
Il n’en fallait pas plus pour que la fibre entrepreneuriale de la jeune femme se mette à vibrer, au point de laisser son travail de directrice de ressources humaines. «Mon chum croyait dans mon projet, alors j’ai laissé mon emploi en janvier dernier pour réaliser mon plan d’affaires et démarrer mon entreprise.»
Un projet dont le démarrage a nécessité un investissement de quelque 40 000 $ et qui lui a aussi permis de revenir dans son patelin d’origine.
Durant tout l’hiver, Sarah-Claude a suivi des formations, développé des saveurs et sollicité l’aide de son entourage pour leur faire tester, une tâche sans doute agréable dans les circonstances. «Je veux que ça demeure un dessert, mais santé», dit-elle.
À la frontière du popsicle traditionnel et du sorbet, ces pops glacés sont faits à base de produits naturels et sans agents de conservation. Parmi les plus populaires, le lychee-framboise, le citron-gingembre-basilic, le fudge épicé, la crème brûlée et le caramel salé.
[caption id="attachment_39327" align="alignnone" width="521"] Sarah-Claude Billette fabrique ses pops glacés dans plusieurs saveurs.[/caption]
Depuis le début de l’été, ces produits gagnent en popularité, que ce soit lors d’événements populaires organisés dans la région ou dans certains bars laitiers, voire des boutiques de vêtements spécialisés. «Aujourd’hui, plus ça va, plus ce sont les gens qui m’approchent pour mieux connaître mon produit.»
Distribution
Si ces produits sont en vente à la Fabrique Jösitö et dans quelques endroits dans la région, ils le seront à plus grande échelle à compter de janvier prochain, alors que Mme Billette compte en assurer une distribution plus soutenue, incluant des restaurants.
La Fabrique Jösitö compte actuellement 3 employés, une équipe dont le nombre risque de doubler éventuellement pour assurer la production et la représentation. Le plan de match de la jeune femme d’affaires est de gagner le cœur de la clientèle régionale, puis éventuellement celui de la grande banlieue montréalaise… un pop glacé à la fois.