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La Ville va de l'avant pour l'expansion de la carrière Dolomite

le jeudi 17 novembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 17 novembre 2016
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Malgré l'opposition de nombreux citoyens du secteur Saint-Timothée, le projet de règlement prévoyant l'agrandissement de la carrière Dolomite a été adopté par le conseil municipal de Salaberry-de-Valleyfield.

L'adoption du second projet de règlement 150-20 a toutefois fait l'objet d'un vote du conseil, lors duquel les conseillers Normand Amesse (Saint-Timothée) et Denis Laître (Grande-Ile) ont signifié leur opposition.

Cette mesure vise principalement à autoriser l'agrandissement de 7,72 hectares de la zone d'exploitation de la carrière, un usage dérogatoire mais protégé par un droit acquis. La demande comporte aussi l'utilisation d'une superficie de 1,79 hectare à des fins de circulation et d'entreposage et la cessation des activités sur un lot compris au sud de la propriété, afin d'être restauré avec plantation d'arbres.

Les citoyens des secteurs situés près de la carrière ont néanmoins l'opportunité de s'opposer à ce règlement en signant le registre qui sera accessible en janvier, si le nombre de demandes de participation référendaire le justifie. Si un nombre suffisant  de citoyens se manifestent lors du registre, le conseil municipal aura alors le choix d'annuler le règlement ou de tenir un référendum.

Une vingtaine de citoyens concernés assistaient à l'assemblée du conseil mardi soir dernier. Jean-Luc Génier a rapporté que les activités de dynamitage de l'entreprise avaient une fois de plus causé une forte secousse dans le secteur, le mercredi 9 novembre.

Il a rappelé aux élus que leur décision allait entraîner des répercussions pour les 30 années à venir, nonobstant les revenus de taxes que ces activités d'extraction peuvent représenter pour la Ville.

À ce sujet, le maire Denis Lapointe a fait savoir que l'exploitation des deux carrières (Dolomite et Bau-Val) procurait des revenus annuels de quelque 500 000 $ dans les coffres de la Ville, soit l'équivalent de 1,5 cents sur le compte de taxes.

«C'est ce qui nous a amenés à pousser la réflexion plus loin  et à faire exercer le processus démocratique qui permettra aux citoyens de se prononcer sur le projet», a-t-il expliqué.