Politique

La Ville ira en référendum pour les infrastructures du parc industriel Arthur-Miron

le mercredi 21 août 2019
Modifié à 11 h 23 min le 21 août 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le conseil municipal de Salaberry-de-Valleyfield persiste et signe dans son projet d’infrastructures pour le parc industriel Arthur-Miron au coût de 10,1 M$. Malgré que 39 personnes du secteur habiles à voter aient signé le registre du règlement d’emprunt 360 pour s’y opposer le 24 juillet (21 signatures étaient requises), la Ville tiendra un référendum à ce sujet le dimanche 6 octobre. Une centaine de contribuables du secteur pourront alors se prononcer sur ce projet et pourront également voter par anticipation le dimanche 29 septembre. Le projet vise l’aménagement des infrastructures d’égout-aqueduc dans le secteur du parc d’affaires Arthur-Miron situé du côté sud-ouest du boulevard Mgr-Langlois, accessible via les rues Gaetan et Cardinal, entre autres. Le projet suscite toutefois une vive opposition de la part de certains propriétaires du secteur qui écopent davantage que les autres, du fait que le mode de taxation sera basé sur la superficie des propriétés et non sur le frontage. Gilles Charlebois, des Jardins W.G. Charlebois, mentionne entre autres que trois propriétaires devront absorber à eux seuls plus de 35% de la facture. « Ça ne viendra pas donner de valeur à nos propriétés, fait-il valoir. Difficile de revendre en sachant que l’acheteur devra payer 117 000 $ de taxes supplémentaires par année durant 20 ans.» Le maire Miguel Lemieux a expliqué que ce mode de taxation se voulait néanmoins le plus équitable à l’égard des citoyens du secteur visé. Selon lui, «ceux qui vont payer le plus vont en bénéficier le plus.» D’ailleurs, la Ville prévoit organiser une assemblée d’information au cours des prochaines semaines afin d’expliquer aux citoyens concernés les tenants et aboutissants des différentes options envisageables dans la réalisation du projet. Celle privilégiée pour le parc Arthur-Miron est la même dit-il, que celle observée lors de l’adoption de trois autres règlements dans le passé, pour les infrastructures du parc industriel Perron.