La prochaine voie de Matt Holubowski

L'année 2015 de Matt Holubowski est allée à la vitesse grand V. V comme dans La Voix, une étape marquante dans sa carrière. Vendredi au Pavillon Wilson, il clôt un chapitre important de sa vie artistique, prêt à suivre une nouvelle voie.
Depuis juillet, l'artiste originaire de Hudson livre un spectacle par semaine. Il a d'ailleurs brûlé les planches de la scène du Festival Artefact en août dernier. «La tournée se poursuit en formule trio, annonce Holubowski. Vendredi on va présenter une version super rodée. Les choses se déroulent de mieux en mieux. »
Vendredi, ce sera le dernier spectacle du projet Old Man, son album lancé en juillet 2014. Avec les deux musiciens qui l'accompagnent sur scène, il développe les idées et essaie de réinventer les chansons. Les rendre plus grandes. Et dans l'intimité du Pavillon Wilson, le contexte est idéal.
«Les gens sont plus impliqués dans des performances offerts dans les petites salles, commente l'artiste. J'aime raconter des histoires et ma performance est guidée par les réactions des spectateurs, que ce soit un soupir ou un rire. »
Outre les chansons de son album, quelques reprises, mais aussi une nouvelle pièce pourront être entendues à Coteau-du-Lac. Celui qui a joint l'équipe d'Audiogram récemment enregistre quelques démos en ce moment. Il aura d'ailleurs une surprise à dévoiler le mois prochain, surprise qu'il s'est gardé de révéler la teneur lors de l'entrevue.
En plus de La Voix et d'Audiogram, chanter au Festival international de jazz de Montréal a été un autre fait d'arme de son année 2015.
Passer à autre chose
L'année qui tire à sa fin sera inoubliable pour l'artiste. Matt Holubowski n'effacerait rien. Mais pour 2016, il constate que la vague sera différente. «La Voix a été une plateforme exceptionnelle, mais j'ai skippé quelques étapes, concède Holubowski. Il y en a certaines que l'on ne doit pas éviter. Je ne veux pas être la saveur du mois, je souhaite m'établir et demeurer. »
Il voit donc le futur comme une série d'opportunités à saisir. L'une d'elles est de composer davantage en français. «Je compose selon ce qui me vient en tête. Souvent le texte me vient avant la musique, précise Matt Holubowski. Je pense en anglais. Mon univers est anglophone, que ce soit mes amis ou mes études. Mais ma vie se déroule de plus en plus en français présentement. »
Vendredi au Pavillon Wilson, Matt Holubowski avoue avoir plusieurs raisons de célébrer.