La Montérégie possède un très grand potentiel éolien selon le ministre Fitzgibbon
Le ministre de l’Économie, l’Innovation et l’Énergie (EIE), Pierre Fitzgibbon a souligné que la Montérégie disposait d’un grand potentiel éolien lors d’une rencontre à Beauharnois le 3 novembre.
Il a fait cette déclaration dans les locaux d’Hydro-Québec lors d’un dîner-conférence initiée par le comité industriel de la Chambre de commerce et d’innovation de Beauharnois, Valleyfield et du Haut-Saint-Laurent.
«Il y a de la capacité en Montérégie, a-t-il soutenu. On ne sait pas où exactement il faut le faire, mais Hydro-Québec est très au courant. Vous avez vu qu’Hydro-Québec a mis des pastilles sur la carte du Québec pour identifier des zones. Parce que c’est une chose de produire de l’énergie, mais il faut la transporter.»
Sur cette question, la Montérégie présente un avantage indéniable sur le Grand Nord du Québec, reconnu pour son climat venteux.
Récemment, Pierre Fitzgibbon a visité une éolienne à Saint-Isidore, en compagnie de Joseph Kruger, président du conseil et chef de la direction de Kruger.
Il a décrit l’énergie éolienne comme la plus rapide à utiliser, autre que la diminution de la consommation. Actuellement, le Québec produit 4000 mégawatts par la force des vents. Hydro-Québec aimerait augmenter cette capacité à 40 000.
Acceptabilité sociale
La difficulté du développement éolien se situe dans l’acceptabilité sociale. Cet été, un projet envisagé dans le secteur Saint-Timothée à Valleyfield a suscité une levée des boucliers. Un comité s’est formé si bien que le projet a été mis sur la glace par le promoteur Hydroméga. «La question de base est l’acceptabilité sociale, a reconnu le ministre Fitzgibbon. L’Union des producteurs agricoles a été très claire sur ça. Il faut faire attention; on ne veut pas imposer de projets.»
La participation des MRC
Le nouvel élément qui pourrait faciliter le développement éolien est la participation financière des MRC. Pierre Fitzgibbon y voit un bel incitatif. «Si la MRC participe et y prend des revenus, ça fait moins de pression sur les taxes», a-t-il évoqué.