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La Guignolée des médias en voie d’atteindre son objectif

le vendredi 02 décembre 2022
Modifié à 14 h 13 min le 02 décembre 2022
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Roxanne Guérin, et Bailey, du Max 103, Nathalie Descoteaux de TVCogeco, Corinne Bonjour de CEZinc, Geneviève St-Jacques Thériault de Moisson Sud-Ouest, et Stéphane Brais de Gravité Média/Journal Saint-François ont multiplié les efforts dans l’organisation de la Guignolée des médias jeudi. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)

Alors que plusieurs banques alimentaires ont terminé à court de l’objectif fixé par la Guignolée des médias, Moisson Sud-Ouest était confiante d’atteindre les 160 000 $ visés. 

C’est ce qu’avançait Geneviève St-Jacques Thériault, directrice développement et philanthropie chez Moisson Sud-Ouest, au lendemain de la collecte. «Plusieurs entreprises se sont manifestées le jour même avec des dons importants, notait-elle au moment de comptabiliser les derniers dépôts. Je crois que ça nous permettrait d’atteindre notre objectif.»

Déjà, on sait que le site de collecte de Beauharnois a dépassé ses chiffres de 2021. Tous les points de collecte ont dépassé les résultats de l'an dernier à l'exception de deux qui se sont toutefois approchés de la somme.

Elle mentionnait plusieurs groupes comme NA30 (3000 $), CEZinc (5000 $), les courtiers Leduc et Desgroseillers (1000 $). «Il y a 10 entrepreneurs qui ont fait un don de 1000 $ en fin de journée, poursuivait-elle. Ils ont été touchés par le fait qu'un don de 50 $ permettait de nourrir une famille pendant deux semaines. C’est incroyable.»

Alors que Moisson Montréal et Moisson Rive-Sud ont vécu des diminutions importantes de leurs collectes, Mme St-Jacques Thériault demeurait confiante. «On dirait que je n’avais pas trop d’attente au départ en raison du contexte économique, indiquait-elle. C’est sûr que j’espère toujours qu’on atteigne notre objectif. Mais quand je compare avec les résultats ailleurs, je me réjouis de ce qu’on a pu amasser dans notre région.»

Le projet-pilote de tiptap, un mode de paiement par cartes, semble avoir touché la cible. «C’est intéressant, mais c’est sûr que ça nécessite de l’adaptation, avouait-elle. Mais on a récolté plus de 2000 $ par ce moyen. J’ai l’impression que c’est un montant que l’on n’aurait pas eu autrement alors c’est concluant.»

Les quelque 120 000 $ récoltés dans la rue surpassent largement l'objectif fixé à 100 000 $ pour l'unique journée du 1er décembre. Il est toujours possible de faire un don en ligne jusqu'au 31 décembre. 

De belles histoires

Parmi les anecdotes de cette journée de collecte dans les rues, Geneviève St-Jacques Thériault se rappelait d’une petite fille qui a apporté une boîte de pattes d’ours pour donner aux enfants qui en avaient besoin.

Dans un autre des points de collecte, un citoyen a redonné des boîtes de conserve qui provenaient de Moisson Sud-Ouest. «Ça me fait plaisir, il y a des gens qui en ont plus besoin que moi», insistait-il.

De beaux témoignages d’éducation et d’entraide dans la collectivité. D’autant plus que les besoins ont explosé. Chez Moisson Sud-Ouest, on observe une augmentation de 72 % dans le programme de visite au dépannage alimentaire. 

Alors que d’autres banques alimentaires ont observé des baisses dans leur collecte, les citoyens de la région semblent s’être montrés aussi généreux que par les années passées dans le Sud-Ouest.  (Photo Journal Saint-François : Yanick Michaud)