Culture

La grande maître du violon est une Ontarienne

le lundi 28 août 2017
Modifié à 0 h 00 min le 28 août 2017
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Deux milles personnes, de partout au Canada et même des États-Unis, ont participé aux diverses activités des Maîtres couleurs la semaine dernière. Du groupe, Aynsley Porchak a été désignée championne violoneuse nationale.

La musicienne de Woodstock en Ontario a obtenu la faveur des juges au terme d’une journée de compétition samedi à la salle Albert-Dumouchel. «Elle se démarquait par la couleur de sa musique, a expliqué Michelle Malette, directeur-président de la Compétition des grands maîtres violoneux du Canada. Elle a mis des couleurs américaines et canadiennes dans son jeu. Elle a aussi réussi plusieurs notes doubles dans une exécution impeccable. »
La nouvelle maître du violon canadienne fait une maîtrise en études Appalaches avec des majeures en anglais et en musique. Son violon l’a amené au volet junior des grands maîtres canadiens en 2012, à un concours à Nashville où elle a triomphé et au concours national Weiser en Idaho.
Kyle Burghout et Dan Mighton, aussi de l’Ontario, ont complété le podium.
Le meilleur québécois, et le seul à passer en phase finale, a été Germain Leduc de Saint-Stanislas-de-Kostka. Il a pris le septième rang.

Jeunesse à l’archet

Plusieurs des violoneux ont joué des pièces de Calvin Vollrath, lui-même violoniste émérite et juge lors du concours à Valleyfield, ou des compositions originales. «Ça fait partie de la stratégie de chacun, explique M. Malette. Quand tu te présentes au concours, tu peux démontrer ton savoir et présenter tes pièces. »
Treize des 29 participants étaient des femmes. Plusieurs jeunes étaient aussi de la compétition. «Avant, on disait aux jeunes d’essayer de nous suivre, lance M. Malette. Aujourd’hui, ils peuvent te faire veiller tard. Je n’avais jamais vu plus de la moitié d’entre eux; ça promet pour l’avenir. »

Dans les deux langues

Le violon joue une langue universelle. Malgré tout, l’Association canadienne des grands maîtres violoneux présentait pour la première fois son concours au Québec.
«C’est la première fois que le Grand Masters est aussi bilingue, a expliqué le président de la compétition. J’ai reçu un appel de New York et la personne au bout du fil me disait qu’elle avait apprécié la couleur francophone et qu’elle s’était sentie comme chez elle. »
Les anglophones, ont tous participé en grand nombre aux divers événements. Ils ont même embarqué dans le set-carrée du <@Ri>caller<@$p> Éric Tartre qui a intégré de l’anglais à son animation.
Le comité organisateur espérait réunir 2000 personnes aux diverses activités présentées au Collège ainsi qu’à Saint-Timothée. Michel Malette était heureux lundi et croyait bien avoir atteint ce chiffre.
Dimanche après-midi, le président des Grands Masters canadiens se réjouissait d’avoir amené la compétition au Québec. Il espérait revenir dans la Belle province rapidement, possiblement encore à Valleyfield.

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