Société

La fin des fruits et légumes à la Place du marché de Beauharnois ?

le mardi 14 mai 2019
Modifié à 20 h 56 min le 29 mai 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Valérie Gagnon - Gravité Média - Un producteur maraîcher de Beauharnois, Guillaume Benoit-Potvin, était inquiet quant à l’avenir de son kiosque de fruits et légumes à la Place du marché à Beauharnois, cet été. La Ville lui avait révoqué son permis d’opération pour cette année. La Municipalité a annoncé que ce ne sera pas le cas finalement, par voie de communiqué, mardi. «J’ai investi près de 25 000 $ pour installer mon kiosque selon les normes de la Ville et le 3 mai, ils (administrateurs de la Ville) m’ont convoqué pour révoquer ma demande de permis pour occuper la Place du marché», dit M. Benoit-Potvin qui gère La Cabane à Guillaume à Mercier, Beauharnois, Sainte-Martine et Saint-Isidore. Il occupe un espace de la Place du marché depuis 2017, de juin à octobre et un mois pendant l’hiver pour la vente de sapins. Son kiosque à Beauharnois est le deuxième plus rentable. Le principal intéressé a fait une publication le 10 mai sur le compte Facebook de son entreprise pour dénoncer la décision administrative de Beauharnois et près de 861 partages ont été générés. « La Ville ne croit pas que la population a un intérêt pour des fruits et légumes locaux, des produits frais vendus directement du producteur. Au-delà de ces éléments déjà très importants pour nous, l’économie locale, la perpétuité de l’économie dans la basse ville, la promotion des produits d’ici, engager et faire travailler des gens de la région, contribuer à la prospérité et au développement des entreprises et des organismes de la région sont quelques-unes de nos valeurs fondamentales», peut-on y lire. Statu quo La Ville de Beauharnois a émis un communiqué, mardi, afin de mentionner que la vocation de la Place du marché est à redéfinir. Entre-temps, M. Benoit-Potvin pourra continuer à tenir kiosque. « Ce lieu de rassemblement sera dynamisé à l’approche de l’été pour accueillir un projet d’animation. À cet effet, il y a lieu de revoir la réglementation en vigueur et les modalités d’occupation, indique la Ville […] Le temps de faire la lumière sur les avantages à la population et les irritants soulevés, nous maintenons un statu quo dans le dossier de la Cabane à Guillaume », laisse entendre le maire Bruno Tremblay dans le communiqué.