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Karl St-Vincent arrive confiant à Valleyfield

Il y a 4 heures
Modifié à 7 h 20 min le 08 juillet 2025
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Karl St-Vincent a grandement progressé depuis les Régates de Cambridge. (Photo Journal Saint-François : archives Pierre Langevin)

Karl St-Vincent ressort de Brockville heureux. Endolori aussi, mais surtout fier d’avoir mené le H-37 Bull Shark Racing sur le podium au terme d’une finale Hydro 350 relevée. Avec sa victoire au Défi du vendredi l’an dernier, il peut donc entreprendre les Régates de Valleyfield en confiance. 

«Je suis confiant, mais pas cocky, insiste-t-il. À Valleyfield, on repart à zéro. Cette classe-là est une vraie boîte à surprises.»

Le pilote de 45 ans pointait au 17e rang après le premier week-end de courses. Depuis, St-Vincent est en pleine remontée. Ses succès à Sorel-Tracy, puis Brockville, lui ont permis de se hisser au 5e échelon. Ce qui lui assure de meilleurs corridors de course en prévision de Valleyfield. 

Du quai des champions l’an dernier, il avait livré un discours émotif qui en disait long sur la fierté d’avoir livré une belle performance à la maison.

Ne pas lever le pied

Plus que jamais, la parité est présente en classe Hydro 350, au sein de laquelle 20 compétiteurs devraient se battre pour la victoire.

«Je pense qu’il s’agit de l’année la plus compétitive, assure-t-il. Je n’ai jamais vu ça. Une qualification en finale ne se décide plus par les points, mais par les vitesses. Même quand tu es en avant, tu ne peux plus te permettre de lever le pied. Il faut que tu fonces tout le temps.»

Ses 43 points sur une possibilité de 50 lui avaient conféré le 5e corridor au départ de la finale à Brockville. Deux rivaux ont volé le départ et il a ensuite livré une bonne course pour terminer en 3e position.

«Un podium ici c’est toujours dans les plans, a-t-il évoqué. Mais quand je me suis levé ce matin, j’ai regardé les bons pilotes qu’il y avait et je me disais que de me qualifier en finale serait déjà bon.»

Un allié dans les oreilles

En Ontario, St-Vincent a eu de bons mots pour son éclaireur [spotter], Mathieu Lemelin.

«Il ne me lâche jamais, c’est un as, a-t-il dit. Il me dit tout ce que je dois savoir; je n’ai jamais le temps de placer un mot. Mathieu a de l’expérience, lui qui a déjà été pilote. Il comprend bien ce que je vois et ce que je vis.»