Faits divers
Incendie à la résidence Victor-Léger : chapeau aux intervenants
le jeudi 14 décembre 2017
Modifié à 9 h 35 min le 14 décembre 2017

Un incendie d’origine électrique a nécessité une évacuation de masse de la résidence Victor-Léger, située sur au 32 rue Victor-Léger à Salaberry-de-Valleyfield, le mercredi 13 décembre vers 20h45.
Dès la confirmation de l’incendie, 35 pompiers, une vingtaine de policiers et six ambulances ont été dépêchés sur les lieux. De plus, le personnel de l’établissement a aussi assisté au bon déroulement de l’évacuation. Michel Ménard, directeur du Service de sécurité incendie de Salaberry-de-Valleyfield, n’hésite pas à louanger le travail effectué par les trois services d’urgence. «Ils ont tous fait un travail extraordinaire, dit M. Ménard. Je suis très fier d’eux. Je suis très heureux ce matin de dire que tous les gens vont bien.»
Le feu a pris naissance dans le plafond d’un corridor qui sépare deux unités de vie. Heureusement, le système de gicleurs a ralenti l’incendie. «Ça fait toute la différence, confirme M. Ménard. Comme l’eau provenant des gicleurs a ralenti considérablement la propagation, cela a donné le temps de procéder à l’évacuation.»
Au total, une soixantaine de résidents ont été évacués. «Certains résidents ont été évacués vers l’hôtel Plaza Valleyfield, d’autres vers des établissements appartenant au groupe Jardin Quatre-Saisons et finalement, quelques résidents ont été évacués vers une autre aile du Centre Victor-Léger où il n’y avait aucun risque de propagation.
À l’hôtel, des employés de l’établissement étaient déjà sur place, accompagnés par des bénévoles de la Croix-Rouge afin de prendre en charge les sinistrés. «La logistique a été incroyable, assure Michel Ménard. Un petit quartier général a été monté rapidement à l’hôtel afin d’accueillir les gens évacués. Il est important de souligner tout le travail accompli par tous les gens impliqués.»
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Bien que les dommages soient importants, la bâtisse est loin d’être une perte totale selon Michel Ménard. On aperçoit sur la photo, deux pompiers en train de percer un trou dans le toit afin d’intervenir.[/caption]
En ce qui a trait au bâtiment, Michel Ménard explique que les dommages sont importants. «Dans ce cas-ci, ce ne sont pas les flammes qui ont causé le plus de pertes. C’est la fumée et l’eau en provenance des gicleurs. Également, nous avons été dans l’obligation de percer la toiture afin d’intervenir adéquatement. Toutefois, l’édifice est loin d’être une perte totale.»
