Hors de la lumière entrepreneuriale

Vivre l’après, loin des projecteurs

Dans cet épisode émouvant et introspectif, Judith Cailhier et Julie Voyer accueillent Raymonde Potvin et Josée Mailloux, deux femmes d’affaires bien connues de la grande région de Châteauguay qui ont longtemps été sous les projecteurs… avant de s’en retirer. Ensemble, elles discutent avec franchise des conséquences personnelles et professionnelles de quitter une vie d’exposition constante et d’implication sociale intense.

Raymonde, après avoir vendu ses agences de voyage en 2019, s’est retrouvée happée par la pandémie et a connu un choc brutal du retrait social. Josée, de son côté, a dû fermer son gym, son “bébé”, après les impacts de la pandémie et l’arrivée de compétiteurs à bas prix. Ce retrait soudain les a toutes deux confrontées à un deuil intérieur, à la solitude, mais aussi à une profonde reconstruction identitaire.

« On ne vit pas avec une flamme éteinte, ça fait mal. C’est un mal de vivre. » — Josée Mailloux

Cette phrase bouleversante résume l’état émotionnel que peut entraîner le fait de quitter une vie publique hyperactive sans transition. Elle met en lumière le travail de résilience nécessaire pour se redéfinir en dehors du rôle social qu’on a longtemps porté.

🧭 Autres sujets abordés :

L’hyperimplication professionnelle et sociale :
Les invitées reviennent sur leurs calendriers surchargés d’événements, de galas, de CA et de bénévolat, avec humour et nostalgie.

Les vêtements comme mémoire :
Elles évoquent leurs garde-robes remplies de robes de gala, témoins d’une époque trépidante mais aujourd’hui révolue.

Le moment du retrait :
Les deux femmes partagent les déclics qui les ont poussés à dire stop — fatigue mentale, pandémie, maladie d’un proche.

Sentiment d’oubli :
Elles discutent de la rapidité avec laquelle on peut disparaître du radar une fois sorti de la sphère publique. Ce moment de vide, parfois douloureux, est aussi un moment de redécouverte de soi.

Résilience et réinvention :
Les deux femmes racontent comment elles ont trouvé du sens ailleurs — dans le coaching, les bijoux, les cours en ligne ou simplement dans les petits bonheurs du quotidien.

Le deuil entrepreneurial :
Les émotions liées à la fermeture de leur entreprise sont abordées avec une authenticité touchante. Le sentiment d’échec, la culpabilité et, finalement, l’acceptation font partie du processus.

Regard vers l’avenir :
Si Raymonde retourne tranquillement vers le monde du voyage, Josée se dit encore en réflexion. Toutes deux affirment cependant qu’elles referaient leur parcours… mais avec plus de dosage et d’équilibre.