Groupe Meloche, une présence assumée au Salon du Bourget

Le pdg de Groupe Meloche, Hugue Meloche, a pris la parole lors du panel d’ouverture de la mission commerciale québécoise au Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, à Paris, en présence du premier ministre François Legault. (Photo Groupe Meloche)
L'entreprise Groupe Meloche compte parmi les entreprises québécoises qui participent cette semaine au Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, à Paris, un rendez-vous qui permet à l'entreprise de faire connaître son nouvel intérêt dans l'industrie militaire.
Parlant de cette présence à l'événement, Anne-Renée Meloche explique qu'il s'agit là d'une « occasion pour nous de rencontrer nos clients actuels et futurs et de créer des relations d'affaires solides avec l'écosystème international de l'aéronautique et de la défense. Chaque édition est une occasion pour nous de concrétiser notre position de fournisseur fiable et innovant de composants d’aérostructures et d’aéromoteurs. »
Lors du panel d’ouverture de la mission commerciale québécoise au Salon tenu dimanche, le pdg de Groupe Meloche, Hugue Meloche, a eu l'opportunité de partager sa vision stratégique visant à assurer la résilience et la croissance de l’industrie aérospatiale québécoise dans un contexte mondial en pleine évolution. L’événement tenu en présence du premier ministre François Legault et de la Ministre de l’Économie, Christine Fréchette, a ainsi procuré une belle visibilité à l'entreprise qui possède des installations à Salaberry-de-Valleyfield, Beauharnois, Brossard, Montréal, Bromont et Hemmingford.
Marché militaire
Le fabricant de composants d’aérostructures et d’aéromoteurs a notamment dans ses cartons un nouveau projet d’acquisition visant une usine américaine qui dessert le marché militaire, a confié M. Meloche au journaliste Jean-Philippe Décarie de La Presse.
Pour l'instant, le secteur de la défense ne représente que 10 % des revenus du groupe, une portion que le pdg Hugue Meloche souhaite hausser à 25 %.
« C’est une décision qu’on a prise bien avant l’élection de Trump. Ça fait trois ans qu’on a décidé d’augmenter nos activités de défense, mais il faut obtenir des accréditations pour faire affaire aux États-Unis, c’est plus simple de faire une acquisition, a-t-il fait savoir. Nous, on fait des pièces de moteurs, que ce soit un hélicoptère civil ou militaire, c’est la même chose. Si on veut aller en Europe, il faut là aussi avoir des installations sur place, on verra », poursuit-il, laissant planer une possible présence en sol européen.
Avec l'usine General Dynamics du secteur Nitro, Groupe Meloche pourrait ainsi devenir un second joueur de relative importance dans la région au sein de l'industrie militaire nord-américaine.
Groupe Meloche possède six installations dans la grande région de Montréal, dont celles de Salaberry-de-Valleyfield. (Photo Journal Saint-François - Archives Denis Germain)