Grève des paramédics et du secteur préhospitalier : la CSN en appelle au respect

(Photo: Gravité - Archives)
Le conseil central de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) en Montérégie rappelle que la grève déclenchée chez les paramédics et dans le secteur préhospitalier est une réaction au fait que les négociations pour le renouvellement des conventions collectives stagnent depuis plusieurs mois.
Ce moyen de pression entrepris par 650 membres, dont les employés de la Coopérative des techniciens ambulanciers en Montérégie (CETAM) depuis ce 20 juillet, est une façon de «forcer les choses à bouger», affirme par voie de communiqué Lucie Longchamps, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSN-CSN) et responsable des secteurs privés.
Elle ajoute que «cette grève est une première étape. Si les employeurs, le Conseil du trésor et le ministère de la Santé et des Services sociaux continuent de nous manquer de respect en nous ignorant, nous n’aurons d’autres choix que d’intensifier nos grèves tout en respectant les services essentiels».
De son côté, Gaétan Dutil, président du Syndicat des paramédics et du secteur préhospitalier de la Montérégie-CSN, détaille que devant ce blocage, déclencher une grève d’une durée indéterminée était nécessaire.
Quant à Éric Lalancette, 1er vice-président du Conseil central de la Montérégie–CSN, il indique tenir à apporter aux paramédics grévistes la solidarité de l’ensemble des membres syndiqués CSN de la Montérégie.
«Après les travailleuses et travailleurs du secteur public, ce sont maintenant les paramédics qui négocient avec le Conseil du trésor. Bien qu’ils aient vécu des moments difficiles lors de la pandémie, les employeurs et le gouvernement ne sont pas prêts à reconnaître que ces salarié(es) doivent eux aussi améliorer leurs conditions de travail», fait-il valoir.