culture

Galaxie met le feu au parc Sauvé

le lundi 17 août 2015
Modifié à 0 h 00 min le 17 août 2015
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Olivier Langevin dit avoir été happé par Jimi Hendrix à l'adolescence. Pas surprenant que celui qui est qualifié de guitar hero par plusieurs aient mis le feu au parc Sauvé vendredi avec ses potes de Galaxie.

«Je me souviens d'avoir écouté du Jimi Hendrix dans la chambre de mon cousin. C'est à ce moment que j'ai voulu une guitare», a dit Langevin avant de monter sur scène. Toutefois, il n'a pas l'intention de brûler une six cordes comme Hendrix. «Quand il le faisait, ça avait une signification. Moi, je ne suis pas assez riche pour le faire», a-t-il blagué.

Galaxie possède quatre galettes, dont le récent Zulu acclamé par la critique. Mais ce groupe c'est aussi Gros Mené. Et Langevin, est un guitariste et un réalisateur chevronné qui est très en demande. Louis-Jean Cormier l'a encensé cet hiver à En direct de l'univers pour la qualité de son jeu.

«Ça me fait rire parce qu'il y a plein de bons guitaristes. Je sais qui sont les bons, et ce n'est pas moi. J'ai eu la chance de travailler avec de bons musiciens qui ont de bonnes chansons. J'ai eu de bons guides», citant au passage Mara Tremblay et Fred Fortin.

Les frères Guitare

Justement, Fortin et Langevin, deux gars du Lac Saint-Jean, sont comme des frères siamois. Chacun embarque avec plaisir dans les projets de l'autre. «Ça a connecté rapidement avec Fred. Il y a une électricité naturelle entre nous deux. Musicalement, on se dirige vers la même place», signale Langevin.

Ainsi, Galaxie et Gros Mené sont maintenus en vie comme deux projets parallèle. Deux groupes habitués du Festival Artefact, eux qui étaient à une troisième participation en quatre ans. «On a eu du fun à chaque fois. L'organisation semble nous aimer et on voit une belle évolution dans le Festival. C'est cool de voir que ça grossit», de témoigner Langevin.

Et jouer en plein air est toujours un plaisir. Après avoir fait la première partie des Rolling Stones sur les plaines d'Abraham le mois passé, le groupe a pesé lourd sur le son rock vendredi tout en buvant du cognac à la bouteille.

«On a été une couple de jours sur les nuages. Une journée de rêve où on s'est senti comme des adolescents. Mais quelques jours plus tard, on jouait à Chicoutimi où je suis toujours plus stressé de jouer devant ma gang. Je veux toujours que ça se passe bien à la maison.

Dernières nouvelles